Si dans la journée du lundi, les rues sont restées désertes, sans incident majeur, ce mardi 10 juillet, la grève perlée des syndicalistes a été marquée à Lansanayah barrage, dans la préfecture de Coyah par des échauffourées opposant force de l’ordre et jeunes manifestants.
Selon un agent des forces de l’ordre joint au téléphone par Guinéenews, alors que quelques véhicules de particuliers circulaient tranquillement ce matin, un groupe de jeunes est sorti soudainement pour ériger des barricades rendant ainsi la circulation impossible à tous les usagers de la route.
« C’est ainsi que les forces de l’ordre sont intervenus pour libérer la circulation. On a assisté à des jets de pierres contre gaz lacrymogènes. Au moment où je vous parle ( 13h35), la situation est revenue à la normale », a expliqué notre interlocuteur.
Pour éviter des actes de vandalisme de la part des badauds, boutiquiers et autres magasiniers ont dû fermer les portes pendant plusieurs heures avant de rouvrir.
Sur les axes Km36-Coyah-centre ou encore Kagbélén-Cimenterie, la circulation est quasiment restée désertée. Au niveau de Kagbélén comme à Sanoyah-Km 36, ce sont les syndicalistes qui veillent au grain pour faire respecter le mot d’ordre par les chauffeurs de taxis. Ainsi, après des heures d’attente de taxis, en vain, nombreux travailleurs et autres commerçants n’ont pu rallier leur lieu de travail.
A Coyah-centre, selon le correspondant de Guinéenews sur place, la grève a été observée par les transporteurs et les activités sont au ralenti depuis le début du mouvement de grève.
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne (15h), quelques taxis autos et motos ont commencé à circuler entre Coyah et Sanoyah-Km36.