A peine reprise pour la production des preuves et des plaidoiries, l’audience de Ousmane Gneloy Diallo poursuivi pour « injures publiques et diffamation » a été suspendue pour une dizaine de minutes par le juge, ce lundi 21 février au Tribunal correctionnel de Première Instance (TPI) de Kaloum.
Parlant de la production des preuves, le procureur audiencier a déploré le fait que lors de la dernière audience, la partie civile n’est pas venue lui faire voir les preuves. « A l’instant, je n’ai pas les moyens pour visualiser les preuves », a-t-il expliqué.
Dans la salle d’audience, la partie civile a préféré envoyer un informaticien pour procéder à la projection des preuves.
Une aptitude que la défense a rejeté en bloc soutenant qu’il n’appartient qu’au procureur seul de trouver les moyens de production des preuves. La défense a fait savoir qu’en matière contradictoire, elle devait bien visionner les preuves bien avant aujourd’hui. « Nous n’avons pas confiance à cet informaticien, il peut fabriquer des preuves« , a-t-elle accusé.
Me Sidiki Bérété a indiqué que son client a reconnu avoir insulté le président de l’UFDG, El hadj Cellou Dalein Diallo. Une attitude qu’il a regrettée.
Par contre, Me Bérété a indiqué que son client Ousmane Gneloy Diallo a été victime des injures grossières pas de la part du leader de l’UFDG mais plutôt de ses partisans.
Au moment où nous mettons cette dépêche en ligne, les preuves sont en train d’être visionnées par les parties en huis-clos dans la salle d’audience.
Nous y reviendrons