Mercredi soir, sur la mythique scène d’Anoumabo à Abidjan, Black M. a offert un moment de pure effervescence musicale, lors de la première nuit de concerts du FEMUA 17. Dans une ambiance électrique, l’artiste franco guinéen, véritable showman, a littéralement mis le feu, galvanisant la foule avec une énergie communicative et une série de titres emblématiques.
Acclamé dès son apparition, Black M a enchaîné les tubes, entre ses hits en solo comme Sur ma route, Mme Pavoshko ou encore C’est Dieu qui donne, et des morceaux phares de la Sexion d’Assaut qui ont marqué toute une génération. Le public, en majorité composé de jeunes et de membres de la communauté guinéenne d’Abidjan, chantait à l’unisson, les bras levés, agitant des fanions aux couleurs nationales, dans une communion festive et vibrante.
Mais au-delà de la performance scénique, c’est un véritable hommage à la Guinée que l’artiste a rendu. Entre deux chansons, Black M a salué la culture de son pays d’origine, tout en rendant hommage à ses racines et en appelant à l’unité africaine. Porte-voix d’une jeunesse fière et ambitieuse, il a réaffirmé son rôle d’ambassadeur culturel, ce qui a prouvé une fois de plus qu’il n’a jamais oublié d’où il vient.
Dans un décor coloré et une scénographie millimétrée, ce concert a marqué les esprits comme l’un des temps forts de cette 17e édition du FEMUA. Une performance engagée, vibrante, à l’image d’un artiste qui sait conjuguer spectacle et message, divertissement et identité. Le FEMUA 17 est lancé, et la Guinée a brillé de mille feux, grâce à son digne représentant.
Depuis Abidjan, Mady Bangoura, envoyé spécial de Guinéenews