La Confédération Africaine de Football (CAF) vient de procéder ce jeudi, tard dans la soirée, au tirage au sort de la 34ème édition de la CAN qui va se jouer du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire. C’est le Parc des Expositions de Port-Bouët qui a servi de cadre à cette cérémonie en présence de plusieurs ténors du football africain. Le tirage au sort a logé la Guinée dans la poule C en compagnie du Sénégal, du Cameroun et de la Gambie.
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Sur cette poule, l’analyste sportif Thierno Saïdou Diakité estime que le sélectionneur Kaba Diawara a du pain sur la planche. Il estime tout de même que « ce n’est pas une montagne à déplacer. »
» Mon pronostic s’est confirmé parce qu’il y a le Sénégal, champion d’Afrique, dans notre groupe. Curieusement, lors de la 33ème édition, nous étions avec le Sénégal. On a fait match nul (0-0) au premier tour. Curieusement encore, on retrouve la Gambie qui nous a éliminé en huitième de final. Le Cameroun, c’est une grosse pointure du continent. Ça veut dire qu’il faut qu’on travaille et que Kaba Diawara et son staff technique mettent en place une équipe vraiment combative, conquérante et que nos joueurs mouillent véritablement le maillot pour franchir le premier tour. Tous les matchs sont à prendre au sérieux. Contre le Sénégal, le Cameroun et la Gambie. On a trois rencontres difficiles. Mais ce n’est pas une montagne à déplacer. Il faut donc que mentalement nos joueurs soient prêts, soient vraiment commandos pour mouiller le maillot et défendre nos couleurs à Yamoussoukro « , a-t-il commenté.
Pour Thierno Saïdou Diakité, la Poule C est sans doute celle de la mort. « Je peux dire que c’est la poule de la mort, pourquoi? Parce que dans le Groue A, il n’y a que la Côte d’Ivoire et le Nigeria qui ont les faveurs de pronostic. Dans le Groupe B, vous avez l’Égypte et le Ghana. Alors que dans le Groupe C, le Sénégal et le Cameroun, la Guinée et la Gambie qui progresse admirablement. Ce sont quatre équipes qui sont vraiment difficiles à jouer. Le Groupe D peut être aussi considéré comme l’un des groupes les plus difficiles « , a-t-il analysé.
