Le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines (UFR), Saikou Yaya Barry sera enfin évacué vers la Tunisie pour des soins sanitaires. Au grand bonheur de son avocat, Me Salif Béavogui. Cela fait suite à une autorisation délibérée hier soir par le Doyen des juges du tribunal de première instance de Dixinn.
Joint ce mercredi par nos confrères de fim Fm dans l’émission mirador, Me Salif Béavogui explique les démarches menées par les avocats du responsable de l’UFR et sa famille pour sa libération.
« L’honorable Saikou Yaya Barry est défendu par un collectif d’avocats. Donc, c’est l’effort conjugué de tous les avocats qui suivent ce dossier. Je ne suis pas seul. Ceci étant dit, vous avez tous suivi la semaine dernière le malaise dont il a été victime. Dans un premier temps, c’était à l’hôpital Ignace Deen puis il s’est retrouvé à l’hôpital de l’amitié sino-guinnéenne, où son état de santé n’était pas nettement amélioré . Hier mercredi à le voir cliniquement, il avait besoin d’une évacuation sanitaire pour une meilleure prise en charge par un hôpital spécialisé et équipé.
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Nous avons saisi immédiatement le doyen des juges de deux courriers. Un pour sa mise en liberté conditionnelle et un autre pour son évacuation et Dieu merci les deux requêtes ont été favorablement répondus hier soir par le doyen des juges.
D’abord ,il est remis en liberté conditionnelle sous contrôle judiciaire et ensuite, il est autorisé de quitter le territoire pour se faire soigner en Tunisie. J’avoue que des cas comme çà sont très rares. (..) La mise en exécution de l’ordonnance à été entamée dès hier soir, le procureur de Dixinn a envoyé l’ordre de mission à la maison d’arrêt.
Juridiquement, aujourd’hui mon client est libre de tous ses mouvements. Donc parallèlement, nous avons saisi le même procureur pourqu’il alerte l’aéroport, parce qu’en début d’après-midi, il doit prendre son vol pour ne pas qu’il ait des complications. Je souhaite juste qu’il retrouve au plus vite sa santé,parce qu’il est prêt pour ce procès, parce qu’il ne se reproche de rien« , a martelé Me Salif Béavogui sur les ondes de fim Fm.
