Les concertations entre les partis politiques et les nouvelles autorités du pays ont démarré ce 14 septembre au palais du peuple. La rencontre se tient dans la salle où se tenaient les plénières de l’Assemblée nationale appelée « hémicycle ».
En marge de cette rencontre, Étienne Soropogui qui avait été arrêté en novembre 2020 par le régime déchu, a dit que les discussions d’aujourd’hui ne peuvent pas permettre de donner des propositions claires: « Dans le cadre de cette réunion-ci, il ne s’agira pas d’entrer en profondeur dans les discussions, parce qu’une réunion qui va regrouper 200 à 250 personnes, il ne serait pas judicieux de discuter en profondeur des questions essentielles. »
Le président du mouvement « Nos valeurs communes », soutient quand qu’il n’y a pas lieu d’exclure des concertations: « À partir du moment où les autorités de la transition ont souhaité que certaines discussions soient menées, il nous appartiendra ensemble, dans une dynamique inclusive, pour que cette inclusivité soit une réalité. Il ne s’agit pas d’exclure quelqu’un, y compris l’ancien parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel) parce que c’est ensemble que nous pouvons bâtir notre pays, mais pas en faisant des exclusions. L’exclusion, c’est une chose que nous reprochions au régime défunt. »
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) exige la libération d’Alpha Condé. Mais pour Étienne Soropogui, le président déchu doit rester en Guinée pour répondre de ses actes: « Il est important que M. Alpha Condé puisse rester au pays sinon ça n’expliquerait pas les raisons pour lesquelles le coup d’État s’est produit. Il y a assez de manquements pendant son régime. Il est important que ces choses soient clarifiées. Je pense que son absence ne permettrait pas la clarification de ces choses. Ce qu’il faut faire, c’est de continuer de le traiter comme un prisonnier digne, mais il doit être en sécurité quelque part. »
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