Le site dont il s’agit, est situé à la sortie du km 5, en direction de Boffa, dans une zone marécageuse. Une construction identique à celles des autres dépotoirs du grand Conakry, y est bien visible, mais là, l’infrastructure est largement débordée.
Peut-être, la trouve-t-on pleine à ras bord, fermée et inaccessible ou l’ignore-t-on, tout simplement ? Toujours est-il que les ordures débordent de tous les côtés, offrant un spectacle désolant à voir. On ne réussit pas à collecter correctement les déchets, préférant plutôt les jeter en plein air. Ce qui, à la longue, a fini par transformer l’endroit en un dépotoir à ciel ouvert, qui s’étale à perte de vue, tel un océan. Et s’il n’y avait que ça !
Hélas, le pire était à venir. Devant l’inaction des autorités en charge du dossier, voilà que, jour après jour, la situation n’a fait qu’évoluer. Et que voit-on aujourd’hui ?
Ces quelques photos prises à la sauvette, nous montrent un spectacle qui pousse à l’alerte.
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En effet, les déchets qu’on continue d’empiler à cet endroit, débordent à présent, jusque sur la chaussée où ils s’étalent, dégoulinants de liquides puants.
Et quand on sait que nous sommes sur la RN3 (Conakry- Boké), une route nationale très fréquentée, il y a forcément de quoi faire réagir. Non seulement, la vue se heurte au spectacle lamentable qui s’offre au regard, mais aussi, les milliers d’automobilistes, de motocyclistes et de piétons, qui empruntent cette route, s’ empressent de se boucher le nez, pour vite passer l’endroit, tellement ils sont incommodés par les odeurs pestilentielles dont les effluves empuantent l’atmosphère.
Pour garantir notre santé et soigner notre image, nous devons préserver notre cadre de vie, de tout ce qui le ternit ou le souille.
