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Vive tension entre transporteurs à Siguiri : le bureau syndical saccagé, le maire tape du poing sur la table

Le bureau local du syndicat des transporteurs, affilié à l’Union Générale des Transporteurs de Guinée (UGTG) est depuis quelque temps en proie à de vives tensions. Un climat délétère qui s’est soldé ce vendredi 29 mai par des altercations ayant causé d’importants dégâts au siège de leur bureau. Devant ces violences, le maire de la commune urbaine est aussitôt monté au créneau pour condamner ces agissements qui sont de nature à troubler l’ordre public.

Au centre de ces échauffourées, la gestion de la manne financière engrangée quotidien sur la vente des billets de sortie et d’entrées. Pour certains syndicalistes, ces ressources sont gérées par l’actuel président dans la plus grande opacité depuis 2013.

« La tension actuelle est en lien avec la gestion financière de notre bureau. Nous avons demandé à notre président d’ouvrir un compte bancaire pour nous permettre les différents encaissements du bureau. Mais depuis 2013, le président n’a fait aucun compte-rendu financier. En plus, il fait une gestion cavalière du bureau et de la situation financière », a confié Mamoudou Magassouba, le trésorier du bureau local de l’UGTG.

A la faveur de ces échauffourées, le siège du bureau syndical a été vandalisé avec à la clé des dégâts matériels. Face à la montée de la tension, le maire a convoqué une réunion d’urgence qui a regroupé tous les belligérants pour une sortie rapide de crise.

 » Quand j’ai été alerté sur ces échauffourées survenues à la gare routière, aussitôt, j’ai autorisé un déploiement rapide des forces de l’ordre. Ensuite, j’ai fait appel aux différentes parties en conflit. Il y’a trois structures à la gare routière. Mais seulement au sein du bureau de l’UGTG où il y a des dissensions. Nous avons compris que c’est la gestion financière du bureau qui posait problème. Nous sommes des partenaires… La gare routière nous appartient et ils versent une partie de leurs recettes à la commune. Notre inquiétude est la préservation de la paix et de la quiétude sociale. Je leur ai dit d’arrêter les échauffourées. Toute personne qui va créer l’instabilité, va répondre devant la loi. Donc, je leur ai dit d’aller consulter leurs statuts et règlements. »

Au moment où nous quittons les lieux à 14H50, le calme était revenu et les forces de l’ordre de l’ordre campaient sur les lieux.

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