Les violences basées sur le genre (VBG) ont pris de l’ampleur dans la région de Kindia. Le viol sur mineur, les mariages précoces, les maltraitances physiques ou encore l’excision deviennent récurrentes dans cette région située à un peu plus de 100 kilomètres de Conakry. Si on se réfère des statistiques données par l’inspectrice régionale des droits et l’autonomisation des femmes, “en 2020, on a enregistré 4 cas de viol sur mineur dans la préfecture de Télimelé, 3 cas à Forécariah, 10 dans la préfecture de Dubréka, 8 dans la préfecture de Coyah. Au total, nous avons 25 cas enregistrés courant 2020.”
Malgré cette statistique, note Aicha Bah, “le nombre est en baisse grâce aux multiples campagnes de sensibilisations sur les effets négatifs de ce phénomène”.
“A la fin de l’année 2020, il y a eu une femme qui a été victime de maltraitance physique. Battue par son mari, elle a succombé. Le deuxième cas, c’est du côté de la sous-préfecture de Bangouya. Ce sont les deux que nous avons enregistrés dans ce sens », dira, plus loin, l’inspectrice régionale des droits et de l’autonomisation des femmes.
Pour freiner l’élan du phénomène dans la région de Kindia, Aicha Bah lance une invite à la population de la cité de agrumes. « Au regard de toutes ces statistiques, il est important que chacun joue son rôle pour aider la gent féminine à se débarrasser de ces pratiques qui ne favorisent pas son progrès dans la société », conclut-elle.