La fédération UFDG de Mamou par la voix de son secrétaire fédéral des jeunes a demandé aux militants et sympathisants d’observer une ville morte pour ce lundi 15 octobre et ce mardi. Sur le respect du mot d’ordre, la ville reste partagée, a-t-on constaté sur place.
Du côté de la route nationale qui traverse la ville, il n’y a eu aucune perturbation dans le quotidien des citoyens ont vaqué à leurs affaires. Boutiques, magasins et restaurants étaient ouverts comme si de rien était.
« Moi, je n’accompagne pas cette décision. On parle grève, on parle ville morte, tout ça pour rien. Moi, je ne peux pas rester à la maison. C’est quand j’ouvre ma boutique, je trouve de quoi donner à manger à ma famille », indique ce citoyen. Pour ce vendeur de pièces détachées « chaque jour, ce sont des problèmes. Nous les pauvres citoyens, nous souffrons. C’est quand, nous nous débrouillons, nous trouvons à manger.»
Du côté de la rue commerciale, l’impact de la ville morte est perceptible. Les boutiques en grande partie étaient fermées. Pas d’étalagistes dans les principaux hangars, le long de cette rue. Les personnes qui y ont ouvert, parlent de service minimum. A l’intérieur du marché, les activités fonctionnent normalement. Ces deux jours de ville morte sont appelés pour protester contre ‘’la lenteur et la zizanie dans l’installation des exécutifs communaux’’, explique l’opposition républicaine.