Une mission de l’OIF et d’autres partenaires de coopération a récemment travaillé sur l’audit du fichier électoral avant la tenue des prochaines élections législatives. Des résultats de leur travail, l’Union des forces républicaines retient d’énormes difficultés.
La formation politique dirigée par Sidya Touré, par la voix de son vice-président, Ibrahima Bangoura les a épluchées à la faveur de son assemblée générale samedi 22 septembre 2018.
D’entrée de jeu, le parlementaire Bangoura, quoique n’ayant pas tous les détails, a fait remarquer qu’il s’agit là d’un fichier corrompu. « L’audit a révélé qu’il y a eu plusieurs opérateurs qui se sont penchés sur le fichier avec des techniques différentes. Les résultats qui en sont sortis ont corrompu beaucoup plus le fichier que de l’éclairer », a-t-il révélé.
Poursuivant, l’orateur a indiqué qu’il y a des irrégularités dans ce fichier qui ne favorisent nullement la tenue d’élections transparentes et qu’il faille en extirper à tout prix. Notamment les cas de doublons et l’augmentation du nombre d’électeurs dans certaines localités au préjudice d’autres. Toute chose qui se matérialise par l’enrôlement excessif des mineurs dans des zones jugées favorables au parti au pouvoir et à l’UFDG.
« Si nous prenons ceux qui ont été introduits dans le fichier et qui sont nés en 1995, soit 104 mille personnes, on se rend compte qu’en Moyenne Guinée, ils sont au nombre de 36% ; en Haute Guinée, ils sont au nombre de 30% ; puis, 25% en Guinée Forestière contre seulement 9% en Basse Côte », a soutenu Ibrahim Bangoura.