« D’abord ce qui est regrettable, c’est qu’il n’y ait pas eu de consensus entre les syndicats, le patronat et le Gouvernement. Parce que cela augure une situation qui pourrait être tendue sur le plan social. (…) Toutefois, on constate que les autorités gouvernementales n’ont pas l’air de prendre conscience des difficultés que vivent les populations. Cela ne veut pas dire qu’on remet en cause quelques acquis en ce qui concerne les infrastructures réalisées par les autorités de la transition. Puisque c’était une nécessité absolue pour permettre d’améliorer les cadres d’existence globale de tous les citoyens guinéens. Mais malheureusement, sur le plan social, il va de soi que les efforts n’ont pas été au rendez-vous. Parce que la situation est tres tendue. Presque tout est relativement cher dans notre pays du fait de la taxation très élevée au regard des capacités de l’économie nationale. Ça a créé un climat délétère où les gens s’appauvrissent. C’est la raison pour laquelle ce signal de cette volonté du mouvement syndical d’organiser une Assemblée générale le 7 novembre ne doit pas être pris à la légère. Parce qu’au-delà du syndicat, c’est une situation générale ressentie par l’ensemble de la population guinéenne qui a des difficultés de vivre dans un contexte de chômage massif et dans un contexte de manque de visibilité ou de lisibilité des orientations gouvernementales dans mainte secteurs de la vie nationale», a alerté BAH Oury.