La première édition du Salon sur les métiers des arts et de la culture aura lieu au mois de mars prochain. En prélude à cette manifestation artistique et culturelle, les organisateurs de l’événement ont animé un point de presse ce vendredi 22 janvier, à l’Espace artistique du Jardin du 2 octobre.
Au menu de cette première édition, figurent des rencontres professionnelles et des fora de rencontre dans les capitales régionales, avec les différents acteurs culturels établis dans l’arrière-pays.
Selon le Commissaire général du Salon, l’objectif recherché est d’avoir des données synthétisées par rapport à chaque sous-secteur des métiers d’arts et de la culture. Puisque s’étant rendu compte qu’il n’y a aucune donnée officielle dans le domaine de la culture, encore moins une statistique fiable qui puissent véritablement démontrer l’apport du secteur culturel dans le PIB du pays.
A en croire Lassine Koné, en marche vers cette manifestation, il a été constitué un pool de quatorze enquêteurs formés à l’effet -non seulement- d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur les activités culturelles, mais aussi de faire la cartographie de l’industrie culturelle et créative, et de connaître les différents corps de métiers des arts et de la culture évoluant en République de Guinée. Notamment la musique, la peinture, l’artisanat, sculpture, le théâtre, la mode, la gastronomie, la photographie, la maroquinerie et la cordonnerie.
Au total, les initiateurs du projet envisagent de toucher 2 000 structures culturelles et créatives, soit 700 à Conakry et les 1300 autres à l’intérieur du pays, avec à clé la réalisation d’un film documentaire sur ces différents métiers pourvoyeurs et richesses et créateurs d’emplois.
