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Veille de Ramadan à Mamou : quand le COVID-19 bouleverse les habitudes et provoque la cherté de la vie

Dans quelques heures, les musulmans vont vivre le mois de Ramadan, un mois marqué par le jeûne et autres actes de dévotion. Ce mois s’annonce en Guinée avec beaucoup d’inquiétudes liées au COVID-19.

Fermeture des marchés hebdomadaires et mosquées, augmentation des prix des produits, restrictions de mouvement et regroupement sont, entre autres, des situations auxquelles les Guinéens sont confrontés en général.

A Mamou, les prix des produits dans les marchés sont à la hausse : un sac de sucre se négocie à 350 mille gnf, le kilogramme à 8000.

« Un pot de riz local est vendu à 2000 GNF. Quant au riz importé, le pot est vendu à 1800GNF. Un bidon de 20 litres d’huile de palme est à 400000gnf. Un bidon de patte d’arachide est à 350 000gnf. Un kilogramme de poisson frais est à 15000gnf. Le prix d’une bouteille de mayonnaise a presque doublé de 20000 à 40000gnf », a commenté Mariama Diallo, vendeuse. Toujours dans ce marché aux légumes, Aïcha Cissé ajoute :  » le piment est à 2 pour 1000gnf. Le sel est à 3000gnf ».

Par ailleurs, certains citoyens fustigent la fermeture des mosquées.  » comment allons observer les principes de ce mois avec la fermeture des mosquées’’, s’interroge Mamadou Bah et d’ajouter :  » certaines personnes comptent sur les mosquées pour trouver quoi rompre le jeûne. Aussi d’autres qui ne maîtrisent pas le Coran, trouvent mieux de prier à la mosquée car ne pouvant pas prier seul »

Quant à la fermeture des marchés hebdomadaires, elle entraîne l’augmentation des certains produits dans les marchés de Mamou. Des commerçants ont thésaurisé leur stock de riz.

 

 

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