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USA-Iran : Pourquoi Trump veut et Rohani doit accepter la rencontre ?

Donald Trump est un champion qui met l’économie de son pays au-dessus de tout. On a vu que dans les accords sur le climat, devant payer plus, il s’est retiré. On a vu encore que dans l’OTAN, il a trouvé un subterfuge imparable pour suspendre sa participation financière, on verra que partout, où un engagement militaire nécessite et exige de mettre la main au portefeuille, il n’y sera pas. (Cérdit-photo: Sararr Média)

On a vu que dans tous les autres domaines, l’Oncle Picsou fait des choses qui fâchent le reste du monde, mais chez, on parle de la diminution du chômage et de l’augmentation de la croissance par cette nouvelle trouvaille made in Trump : «la nationalisation capitaliste » de nombre de sociétés et entreprises sur le sol américain. Les lois et règles des conventions et accords internationaux, il s’assoit dessus, s’ils ne lui sont pas favorables. Quiconque va à l’encontre risque de s’en cuire.

L’Europe en connait un bout, c’est elle qui cherche actuellement un rapprochement par un contour et par Jean-Claude Junker, Macron et Merkel n’y ont pu rien. Toutes les sociétés et entreprises qui commercent avec l’Iran risquent d’être sanctionnées.

Chez lui, autour de lui, le sol s’est dérobé sous les pieds de tous ses collaborateurs les plus proches, mais il reste imperturbable et ira au bout de ce qu’il a dans les idées. A ce jeu, que beaucoup ont pris pour une incohérence et une instabilité mentale, il n’en paraît pas tant que ça, puisque les caisses du Trésor américain sont tant soit peu renflouées, la croissance commence à sourire. Du coup, il se positionne favorablement dans les sondages. A moins qu’on se trompe, Donald Trump sera réélu pour ses performances économiques, en dépit des gaffes et gags politiques, qui ne sont pas à énumérer.

Ce qui le contrarie, c’est cette hausse du prix du baril sur le marché. Les Russes et les Saoudiens ont serré le robinet. Cela coûte trop cher à l’économie américaine. Donald Trump est nécessiteux. Nécessité faisant loi, il tend la main en parlant des difficultés de l’Iran et ne parle pas des siennes, mais les observateurs voient que c’est un coup fourré. Les deux sont dans des difficultés, même si l’acuité est plus ressentie du côté iranien.

Du côté de l’Iran, mettre la balle à terre ne coûterait rien. Les prémices seulement des sanctions ont freiné la coopération avec les grandes multinationales, l‘inflation a pris des proportions inquiétantes, l’exportation du pétrole et du gaz, source de revenus essentielles pour la République islamique est au point mort. La grogne populaire grandit. Le développement du nucléaire ne sert à rien et ne servira à rien, puisque tous ceux qui possèdent cette arme ne s’en servent jamais, au risque d’essuyer la foudre internationale. Tirer en longueur ce bras de fer jusqu’en… 2024, à supposer que Trump rengaine pour son second mandat, n’est pas à envisager. Si Trump a mis son orgueil de côté pour tendre largement la main, pourquoi ne pas la saisir ?

Tous ces sujets qui fâchent sur la table, si la rencontre entre Hassan Rohani et Donald Trump d’égal à égal a lieu, l’Iran pourra retrouver sa place parmi les pays exportateurs de pétrole pour une baisse du prix du baril, une bouffée d’oxygène incommensurable pour l’économie mondiale, et on ne parlera plus du « Grand Satan » et de « l’axe du mal ». Le cas échéant, le monde ne se portera pas plus mal que ça. Le cas contraire, les Guinéens se porteront plus mal encore, mais qui va trinquer en premier ?

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