L’ancien ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Damantang Albert Camara était censé bénéficié d’une liberté provisoire ce 16 juin. Au grand dam du prévenu et de ses proches, cette mise en liberté s’est heurtée à l’opposition du Procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré.
Selon nos informations proches du dossier, les juges de la Chambre de contrôle de l’instruction avaient fixé la caution de la mise en liberté provisoire de l’ex-ministre de la Sécurité à un milliard de francs guinéens payable en un mois. Une décision des juges contre laquelle le Procureur Spécial près la CRIEF s’est opposé, en se pourvoyant en cassation. Désormais, c’est à la Cour Suprême de statuer sur la requête de la défense.
Faut-il rappeler que l’ancien ministre d’Alpha Condé est détenu depuis le 21 avril dernier. Il est poursuivi pour des faits présumés de « détournement de fonds publics, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et de corruption » par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).