Initialement prévu mardi 15 décembre, le procès initié par la ministre Zenab Dramé contre les journalistes Moussa Moïse Sylla, Ibrahima Sory Traoré et Youssouf Boundou Sylla s’est ouvert ce mercredi devant le tribunal de première instance de Kaloum.
Le procès s’est ouvert sans la ministre, ni son avocat qui a initié le procès. Une absence regrettée par le procureur Alpha Seny Camara. Le représentant de la société a dit et réitéré que Me Dinah Sampil, l’avocat de la partie civile, devait être présent pour écouter son réquisitoire. Alpha Seny Camara a rappelé qu’avant cette procédure pour « diffamation » contre les journalistes, il (le procureur) avait déjà décidé, le 06 novembre dernier, d’engager des poursuites contre X pour « détournement de deniers publics » et que le doyen des juges d’instruction a été saisi. « Nous savons à quel niveau d’information, nous sommes », a-t-il dit.
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Avec cette plainte, le procureur estime que le juge d’instruction n’aura plus à chercher longtemps x. Le X, selon lui, c’est bien Zenab Dramé. Celle qui s’est précipitée de porter plainte contre les journalistes pendant qu’on cherchait X. « La fuite en avant ne marche pas en droit », a-t-il dit.
Le procureur a aussi souligné qu’il ne peut requérir sur la même affaire, contre les mêmes personnes, alors que cette affaire fait l’objet d’une enquête. S’appuyant sur l’article 362 du Code pénal, le procureur a demandé de rejeter cette procédure et de sursoir à statuer sur toute procédure liée à cette affaire pendant qu’elle est en instruction.
À suivre…