Après deux mois de vacances, les universités guinéennes ont ouvert leurs portes ce lundi 16 octobre 2023 sur tout le territoire national. À l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, cette rentrée est marquée par l’absence de nombreux étudiants. Dans cette université publique, les salles de classe sont quasi vides. Seuls les responsables administratifs, les enseignants et les nouveaux étudiants ont répondu majoritairement présents à cette rentrée.
Interrogé, Mamady Sayon Camara, Directeur de l’information et de la Communication de l’université se félicite des dispositions prises et invite les étudiants à reprendre rapidement les cours : « il faut dire que la rentrée universitaire s’est très bien passée. Les dispositifs envisagés ont été suivis à la lettre. Depuis 8 heures, les étudiants surtout ceux de la première année sont venus en grand nombre, ont pu visiter les salles de classe, ils ont tous pris leurs emplois du temps et certains même se sont inscrits et ont déjà commencé les cours. À cet effet, nous avons eu une délégation de Madame la ministre qui a constaté la mise en place des promesses annoncées (…) Concernant les absents, ces étudiants connaissent un peu le système universitaire. Ils savent qu’à partir de ce 16 octobre, les cours démarrent et les enseignants émergent dans le cahier si le cours est dispensé. Donc, nous interpellons ces étudiants qui sont à la maison et qui pensent connaître la vie universitaire de venir suivre les cours parce que rare sont les professeurs qui vont revenir sur les cours déjà dispensés. »
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Parmi ces quelques rares étudiants présents à cette rentrée, figure Souleymane Kourouma, étudiant en licence 3 Géographie. Il explique : « On vient à peine de sortir du cours technique de rédaction. Comme vous le constatez, nous ne sommes qu’une vingtaine ce matin. Mais le cours s’est très bien passé. Le professeur nous a présenté le cours de cette année et nous avons pu échanger sur nos attentes… J’invite mes amis à venir suivre les cours. Parce qu’à l’université, il faut une prise de conscience et ne pas attendre qu’on te dise de venir en classe pour le faire. »
Mamadou Mouctar Bah, stagiaire à Guineenews
