Les sept enseignants homologués de l’université de Kindia dont les conditions de recrutement ont été dénoncées par le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), son Secrétaire général, viennent d’être radiés de la fonction publique. Interrogé ce mercredi 27 mars en marge du deuxième congrès national de la FESATEL (Fédération Syndicale Autonome des Télécommunications), le syndicaliste Aboubacar Soumah a rappelé qu’il n’a fait que mettre sur la place publique les tares de l’administration publique.
En plus de ces dénonciations, Aboubacar Soumah exige l’engagement à la fonction publique de dix autres enseignants homologués. Ce, conformément à l’esprit du protocole d’accord signé en janvier 2018. «Il faut que les enseignants homologués qui devaient être engagés à la fonction publique depuis 2017 soient recrutés et que nos structures syndicales dans les universités soient effectivement fonctionnelles. Si tel n’est pas le cas, nous serons dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure contre le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Abdoulaye Yéro Baldé», a-t-il menacé.
D’après Aboubacar Soumah, ces personnes qui viennent d’être radiées de la fonction publique ont été non seulement dénoncées par les enseignants homologués mais aussi par le SLECG. «En lieu et place de ces enseignants radiés, les autorités universitaires ont plutôt engagé leurs enfants et leurs parents… Je n’ai pas de sentiment particulier, nous n’avons fait que dénoncer la magouille dans l’administration publique guinéenne», a-t-il fait savoir.