Une attitude très risquée pour un conducteur : avoir le bras ballant sur la portière

Conduire un véhicule exige d’adopter certains comportements stricts, en dehors desquels tout devient danger. C’est le cas de la position des mains sur le volant. On retient d’abord que c’est par elles (les deux mains) qu’on dirige son véhicule. Dans quelque direction que l’on veuille aller, c’est sur le volant que l’intention s’exprime. On le tient alors et on le tourne, dans le sens qu’il faut : tout droit, à droite ou à gauche.

Qu’arrive-t-il quand on a la mauvaise habitude de poser le bras sur le montant de la portière ou de le sortir pour le laisser pendre contre la même portière, pour conduire de la seule main qui reste (la droite) ? Nous répondons d’emblée qu’on est dans une situation d’insécurité totale. A défaut d’avoir un véhicule à boîte automatique, si l’on doit passer les vitesses, on ne peut le faire qu’avec la seule main droite. Et pendant ce temps, le volant est laissé libre. On imagine aisément ce qui peut advenir de la conduite, en pareil cas.

De même, lorsqu’une urgence se présente à grande vitesse, on n’a guère le temps de lever le bras pour reprendre le volant et maîtriser le véhicule. Entre-temps, il peut dérouter ou heurter un obstacle.

Mais le pire danger qui guette les adeptes de ce comportement est d’être grièvement blessés en cas d’accident. Quand cela arrive, ils n’ont pas le temps de remonter leur bras dans l’habitacle. La soudaineté de l’événement les empêche d’y parvenir. C’est alors qu’ils enregistrent de graves blessures sur la main ou le bras.

Nous en avons vu dont la main a été écrasée et traînée sur des dizaines de mètres, avant que leur véhicule ne s’immobilise. Nous apprenons que la chirurgie réparatrice de la main est l’une des plus difficiles à réaliser. Ainsi, certains se retrouvent handicapés de la main ou carrément amputés. Triste est ce sort !

Même quand la position de la main ou du bras varie, le risque, quant à lui, reste le même.

Quand la vitre est baissée, certains posent le bras sur la portière et accrochent la main sur le montant, à la lisière du toit. En cas d’accident, ils sont aussi exposés que ceux dans le premier cas.  Mais, il n’y a pas que ce type d’accident (renversement du véhicule) qui peut arriver. Parfois c’est un choc entre véhicules qui se produit. Violent ou pas, si celui-ci arrive sur le côté où se trouve la main ou le bras, le risque est toujours grand de se retrouver grièvement blessé. Cela reste valable aussi bien pour le conducteur que pour tout passager assis à côté d’une portière.

A l’auto-école, on parle des deux positions des mains sur le volant que les experts disent être les meilleures à adopter, quand on conduit : 9h15 et 10h10. En transposant ces deux indicateurs horaires, du cadran de la montre au volant du véhicule, l’apprenant comprend assez vite où mettre ses mains.

Bien entendu, avec la généralisation de l’airbag, souvent intégré au volant et la forme bombée de celui-ci, sur les véhicules électroniques, la position dite, de 9h15, est devenue difficile à adopter. Dans tous les cas, les deux, n’ont qu’une valeur indicative. Il est dit qu’elles confèrent plus de sécurité dans la conduite, sans pour autant être homologuées comme règle applicable pour tous. Il est largement admis que chaque conducteur a une position des mains sur le volant, qui lui convient le mieux. Et il ne lui est pas défendu de l’adopter pour piloter son véhicule.

 Si les spécialistes recommandent les deux positions indiquées plus haut, c’est pour au moins deux raisons. Ils soutiennent, tests à l’appui, qu’elles offrent une meilleure tenue du volant et facilitent les manœuvres difficiles ou inopinées auxquelles le conducteur peut, quelquefois, être confronté dans la circulation. C’est alors qu’on se rend compte qu’il réagit avec la rapidité et la précision requises.

Le bon conducteur est celui qui tient toujours son volant des deux mains. A bord de son véhicule, une règle d’or s’applique à lui et à ses passagers. Ils doivent tous, obligatoirement, se garder, pour quelque raison que ce soit, de sortir le bras ou la tête hors de la portière ouverte, pendant le roulage.

Chacun doit rester bien assis dans l’habitacle. Sa sécurité en dépend !