La marine guinéenne et des agents de la garde civile espagnole ont arraisonné dans les eaux guinéennes un navire transportant 270 kilogrammes de cocaïne, a rapporté ce 14 avril InfoPuerto , un journal espagnol spécialisé dans le secteur portuaire maritime.
Le journal précise que le navire avait été repéré au port de la ville autonome espagnole Ceuta, qui a une frontière directe avec le Maroc, où il avait été amarré avant de prendre la direction du sud – c’est-à-dire vers l’Afrique subsaharienne – sur l’océan atlantique. La police espagnole avait alors compris que le navire était en contact avec des personnes en Turquie et allait recevoir des marchandises d’un autre navire inconnu aux larges de Conakry avant de transférer sa cargaison dans un troisième navire. Mais le navire qui est parti du port de Ceuta n’a été localisé aux larges de Conakry qu’après 24 heures de recherches.
Le journal indique que les autorités turques et l’agence britannique anti-crime ont contribué aux investigations, ainsi que l’ambassade d’Espagne en Guinée. Le navire a été précisément localisé aux larges de Conakry avec à son bord 270 kilogrammes qui ont été remis à la gendarmerie nationale. L’équipage, composé de cinq personnes, a été mis aux arrêts.
Par ailleurs, faut-il préciser, que toutes nos tentatives de faire confirmer cette saisie auprès du haut commandement de la gendarmerie nationale via son service de communication, sont restées vaines. Idem au niveau de la Marine nationale.
Cependant, à en croire certaines de nos sources sécuritaires bien introduites de la place et en attendant les versions officielles, cette importante saisie aurait été opérée depuis le mois de janvier dernier par une équipe de patrouille de la marine nationale guinéenne aux larges de nos côtes.
A encore ces sources, c’est sous la supervision directe de l’état-major de la Marine que cette opération tion de saisie aurait été effectuée.
Lorsque le navire supect a été arraisonné, apprend-on, les présumés trafiquants qui étaient à son bord auraient largué la cargaison dans la mer pour brouiller la piste aux marins. L’état-major de la Marine informé de ce stratagème, aurait ordonné à ses éléments de procéder à des plongées pour retrouver les produits prohibés. C’est cette opération qui aurait donc conduit, nous confie-t-on, à la saisie de ces 270kg de cocaïne qui etaient bien protégés dans des emballages en plastique. Une fois l’opération terminée, le navire et les 270kg de cocaïne arraisonnés mis mis en lieu sûr par la marine, que la gendarmerie aurait pris, apprend-on, le relais….
Une synthèse de Tokpanan DORE
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