« Le maintien de l’ordre ne peut pas se faire avec des armes à feu », telles sont les paroles prononcées ce jeudi 25 avril par le Premier ministre devant les forces de maintien de l’ordre. En réagissant aux récentes tragédies survenues en Guinée lors des manifestations contre les délestages électriques, BAH Oury a rappelé aux policiers leurs responsabilités régaliennes lors des manifestations citoyennes.
Il s’est rendu à la place d’armes du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, où il a dit ses quatre vérités aux forces de maintien de l’ordre par rapport à la répression des manifestations en Guinée. Faisant référence à la gestion des manifestations contre les délestages, le Premier ministre a déclaré : » le maintien de l’ordre ne peut pas se faire avec des armes à feu. Des enquêtes devront être menées par les services judiciaires. Ces services doivent agir en toute indépendance pour faire toute la lumière sur les cas de violations des droits humains », lit-on dans une note publiée par la Primature.
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Selon le Chef du Gouvernement, les Forces de l’ordre doivent jouir de la confiance des citoyens. « La première règle de la confiance que les populations doivent avoir envers les services de police ou les services de force de l’ordre en général, est l’assurance que devant un homme ou une femme qui porte l’uniforme, on a la sécurité, on a la protection. C’est là le devoir des services de police, des forces de l’ordre en général (…) », a-t-il rappelé.
BAH Oury a rappelé aux forces de l’ordre leur rôle régalien
Le Chef du Gouvernement a conclu en soulignant l’urgence pour les unités d’intervention d’assumer leurs responsabilités en contribuant à la construction d’une nation réconciliée. « (…) Nous ne pouvons pas organiser l’exercice national pour la réconciliation nationale ; nous ne pouvons pas mettre en avant au niveau du CNRD la question du rassemblement, si des actions concernant la protection de nos compatriotes ne sont pas assumées par les services qui doivent s’acquitter de ce travail pour le compte de la nation tout entière. Je tiens à ce que tout le monde fasse le nécessaire pour que la sécurité de nos compatriotes soit la priorité des priorités pour nous tous. Sans cela, tout ce que nous construirons n’aura pas de pérennité ».
