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Travaux publics : presque tous les chantiers en Guinée sont à l’arrêt …

Des travaux sur certains axes routiers sont à l’arrêt. Ce, en dépit de la souffrance qu’endurent les citoyens surtout pendant cette saison pluvieuse. Au niveau du rond-point de Kagbelen, au pont de la Soumba vers Tanènè, tout comme au niveau des axes Coyah-Forécariah et Coyah-Dabola, les travaux sont à l’arrêt.

 A Kagbelen, les travaux de construction de l’échangeur ont démarré depuis 2020. Ils se sont accélérés surtout au début de l’année 2021. Mais aujourd’hui, le chantier est à l’arrêt. Aucune machine n’est présente sur les lieux. De loin on peut apercevoir une poutre soutenue par deux piliers et deux autres piliers, situés à quelques mètres de là, sur lesquels il y a des barres de fer entrant dans la fabrication de la seconde poutre. Ensuite, il y a une clôture au niveau de l’axe principal qui mène à Keїtaya, à l’intérieur de laquelle on voit une grande fosse remplie d’eau de ruissellement.

En face du pont de la Soumba dont l’état de dégradation est très poussé, un autre est en train d’être construit. C’est ce dernier qui doit remplacer le vieux pont. Sauf que là aussi, en dépit de la lenteur des travaux, le chantier est à l’arrêt, selon des citoyens qui voyagent entre Dubréka et Tanènè.

Sur l’axe Coyah-Forécariah c’est le même constat. « Cela fait plusieurs mois qu’on ne voit pas leurs machines sur cette route. Aujourd’hui je n’ai vu des travailleurs qu’à deux niveaux, à l’entrée de Maféreinyah où ils posaient des buses pour les caniveaux et au niveau du pont Fandjé. Mais la route n’est pas aussi mauvaise que ça», témoigne un citoyen qui a fait un aller-retour ce 30 août entre Conakry et Forécariah.

La route Coyah-Dabola d’une distance de 354,719 km est actuellement le plus grand chantier en termes d’infrastructures routières. Prévus pour une durée de 36 mois, les travaux sur le terrain ont démarré le 11 décembre 2018 par le débroussaillement et le décapage. Si on tient compte du délai contractuel, cette route devrait être rendue aux usagers au mois de décembre prochain. Mais vu le rythme des travaux et ce qui est réalisé sur le terrain, on peut se permettre de dire que cette route ne pourrait pas finir même courant 2022.

Joints au téléphone en vue de connaître les raisons des arrêts ou retards des travaux, des cadres du ministère des TP n’ont pas accepté de parler. Pour le Secrétaire général du département, il ne peut rien dire sans l’aval de sa hiérarchie, donc la ministre des Travaux publics. C’est le cas aussi du chef de la mission de contrôle des travaux Coyah-Dabola. « Si vous venez avec un ordre de mission du ministère, vous pouvez faire des interviews et filmer ce que vous voulez, mais sans ça, je suis désolé, je ne suis pas habilité à parler », affirme le chef de la mission de contrôle EGIS.

Le Directeur national des routes nationales ne peut non plus dire un mot sans avoir avisé le cabinet. Après plusieurs tentatives, rien n’a pu filtrer de ce côté aussi.

Qaunt à la ministre des Travaux Publics,  Khadidia Émilie DIABY, il est quasi impossible d’avoir son numéro pour ne pas dire impossible.

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