Dans le cadre de la réhabilitation des routes préfectorales et communautaires du ministère des travaux publics par le biais du financement du budget national de développement, des travaux de reconstruction de 50 kilomètres de route avaient été lancé dans la préfecture de Lélouma. Deux tronçons sont inscrits dans ce programme. Le premier axe concerne Parawol-Sagalé via Dembaye et est long de 30 kilomètres. Le second s’est Thianguel Bori-Manda Saran et Manda Saran-RN1, c’est-à-dire, la route de Koundara. Il est long de 20 kilomètres.
Pour en savoir un peu plus sur l’état d’avancement de ces travaux, la rédaction locale de Guinéenews© s’est intéressée à la question.
Interpellé par rapport à la situation, le directeur préfectoral des travaux pulics de Lélouma précise. « Bien sûr, tout le monde a appris que les routes seront entretenues. Lélouma avait bénéficié de cinquante kilomètres sur deux axes. A savoir l’axe Parawol – Sagalé de trente kilomètres et l’axe Thianguel Bori – Manda Saran qui mesure 20 kilomètres. L’entreprise en charge de ces travaux est venue sur le terrain au mois de mai. Et comme ce sont des routes en terre, nous n’admettons pas qu’une entreprise fasse des travaux de réfection de ces routes pendant l’hivernage. En plus de ça, les machines n’ont pas été à la hauteur. Parce que vous savez que les routes de Lélouma, ce sont des routes en roches, il n’est pas facile d’entretenir les « bowés ». L’entreprise a débuté les travaux mais les machines n’ont pas répondu ; en plus, il y a eu l’arrivée des grandes pluies. C’est pourquoi les travaux sont actuellement interrompuus », explique Mamadouba Soumah joint au téléphone.
Toujours sur la même logique et pour savoir le niveau d’exécution des travaux depuis le lancement du projet à Lélouma, nous avons joint au téléphone l’ingénieur en charge des travaux qui est revenu sur le travail déjà fait et les motifs de l’interruption des travaux surtout sur l’axe Parawol – Sagalé. « Effectivement, il y a le projet de 50 kilomètres de routes dans la zone de Lélouma. Les travaux avaient un délais d’exécution de huit mois. Mais il y a eu un retard dans le paiement de l’avance de démarrage. Donc, l’entreprise qui a pris du retard dans la perception de l’avance de démarrage a mis du temps pour se mettre sur le terrain. L’entreprise qui a arrêté les travaux depuis le 15 juillet est encore dans le délais parce que les travaux reprendront le 15 octobre », a t-il expliqué au bout du fil.
A la question de savoir où se situe le niveau des travaux sur le terrain et les motifs de cette interruption, l’ingénieur précise. « Les travaux sont arrêtés pour plusieurs causes. Premièrement, nous avons eu des difficultés avec les engins. Ça c’est clair ! Deuxièmement, il y a eu les grandes pluies. Et Lélouma est une zone de montagne et pour faire les mouvements des terres maintenant-là, ce n’est pas approprié. On a eu des pannes de machines, des accidents de bulldozers et autres aspects. C’est pourquoi nous avons arrêté le terrassement pour se focaliser aux ouvrages », a-t-il affirmé.
Et concernant le travail réalisé jusque-là, l’ingénieur ajoute : « A Manda Saran, nous avons fini les appuis d’un pont. On est en train de préparer le deuxième. Peut être d’ici la fin de ce mois, ça aussi va finir. Et si on finit ces travaux de ces ouvrages, on s’intéressera au tronçon de Sagalé où ils sont aux arrêts mais nous avions déjà fait trois ouvrages déjà. »