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Transport en commun : quand des objets embarqués sans fixation exposent les passagers à des dangers certains

L’image ici affichée nous rappelle une réalité quotidienne que nous vivons dans le transport en commun, en zone urbaine. Elle est observable, surtout dans les minibus ‘’magbanas’’ où on voit la roue de secours, librement posée sur le plancher, du compartiment passager.

En dehors de l’encombrement que cela constitue, cette roue de secours, placée à cet endroit, est un réel danger pour les occupants du véhicule. D’abord, elle n’est pas arrimée et bouge dans tous les sens, en fonction des mouvements du véhicule. Ensuite, en cas de surcharge, ce qui est assez fréquent dans ce mode de transport, elle sert de siège pour les passagers qui ne trouvent pas de place sur les banquettes prévues à cet effet. A l’inverse, quand le véhicule est relativement vide, elle sert de repose-pieds. Tout cela est très courant et personne n’y prête attention. Et pourtant, il le faut !  Cette réalité présente bien un réel danger qui peut même s’avérer mortel pour les occupants du véhicule.

Sans aller dans des explications trop techniques que la physique peut bien nous apporter, nous dirons, en termes simples, que les outillages embarqués deviennent de véritables projectiles lorsque le véhicule subit un choc violent ou se renverse. Les lois de la physique sont claires là-dessus. Elles sont immuables et dès lors qu’on les viole dans la circulation, on doit s’attendre à en subir les conséquences.

Les experts nous rappellent que l’impact est égal au carré de la vitesse. Ce qui veut dire que cette roue de secours embarquée, sans fixation aucune, de même que tous les autres outillages nécessaires au roulage du véhicule qui sont placés dans les mêmes conditions (clé de roue, cric, démonte pneu, cale de roues, divers autres  outils…) sont à proscrire dans le transport en commun, en raison des risques qu’ils représentent pour les passagers. En effet, comme dit plus haut, en cas de collision ou de renversement du véhicule, ces objets, simples et légers d’apparence, prennent alors un poids considérable (parfois même jusqu’à une tonne et plus) quand ils sont propulsés sous l’effet du choc aggravé par la vitesse. Ils s’abattent violemment sur les passagers, les blessent grièvement ou les tuent.

Prenons l’exemple sur une roue de secours bien gonflée qui est subitement projetée contre un passager ou un cric qui forme un bloc métallique lourd lancé à toute allure dans le véhicule. Qu’adviendra-t-il de celui ou de ceux que l’un de ces objets va toucher, sur la tête, les membres ou toute autre partie du corps ?

A voir cette situation aussi risquée continuer de se produire, sans qu’on y mette fin, on peut supposer que personne n’en est conscient ou n’a cure de s’embarrasser de ce qui pourrait arriver. Et dans tous les cas, c’est dommage qu’on en reste là, à laisser faire ce qui peut porter un grave préjudice à nos concitoyens qui empruntent chaque jour, ce mode de transport.

Pour la sécurité et même la survie des citoyens dans le transport en commun, les autorités se doivent d’agir vite et fermement, pour faire cesser cette pratique.

Nous verrons si cet appel est compris et accepté. Et ce sera le cas, quand on aura arrimé tous les objets placés dans le véhicule ou qu’on les aura remis à la place que le constructeur a prévu pour eux.

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