Invité dans l’émission les ‘’Grandes Gueules’’ de la radio Espace Fm le 14 octobre, le ministre des Transports et des Infrastructures Yaya Sow a revenus sur quelques actions réalisées par son département. Parlant du transport aérien, le ministre Sow a martelé que l’aéroport international Ahmed Sékou Touré qui existe depuis tout ce temps n’est pas certifié.
«La problématique fondamentale de notre aéroport, c’est qu’il n’est pas certifié. C’est l’un des rares aéroports en Afrique qui ne soit pas dans les normes. C’est-à-dire les normes de sûreté, de sécurité et de modernisme. C’est quand je suis arrivé que je l’ai su. Il y a un vaste programme d’extension et de modernisation de l’aéroport de Conakry. La première mesure que j’ai prise, c’est de ne pas renouveler le contrat de l’aéroport de Paris. C’est un contrat d’assistance technique. Ils sont là depuis 34 ans et notre aéroport n’est pas certifié. Il devait mettre à niveau l’aéroport et de façon à ce qu’on le modernise et qu’il soit certifié. Nous avons deux assistances techniques qui sont là depuis 34 ans et qui touchent 1 millions d’euros par an. Ils sont venus pour ça. Nous sommes dans une mutation institutionnelle. Actuellement, nous avons la SOGEAC qui est une concession d’exploitation de gestion de l’aéroport où l’Etat guinéen a 51% des part d’actions. Comme nous savons que les performances ne sont pas là, nous avons créé une seconde concession avec la SOGEAC où nous avons deux partenaires stratégiques. Dans la dynamique de modernisation et d’extension de l’aéroport de Conakry, nous nous sommes rendus compte que nos deux partenaires ne s’entendent pas sur le périmètre de l’extension à faire. L’aéroport de Conakry reçoit 500 mille passagers. Nous voulons remonter à 1 million 500 mille passagers par an. Nous sommes en train de faire des consultations et on trouvera une assistance technique très vite« .
