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Transition en Guinée : l’UFDG lâche une bombe contre le FNDT et interpelle la junte militaire

Lors de l’assemblée générale de l’Ufdg ce samedi 28 janvier 2023, les débats ont essentiellement porté sur certains écarts de la transition. Parmi lesquels des agissements jugés par l’UFDG de « malsains », d’un mouvement de soutien de la transition, dénommé le Front National pour la Défense de la Transition (FNDT).

Selon Cellou Baldé, l’information aurait été confirmée par un site de la place alléguant que des responsables du FNDT, dans la perspective de la mise en place des délégations spéciales, se livreraient à un jeu « dangereux ».

A en croire ces révélations, les sièges dans ces futures délégations spéciales s’obtiennent non seulement par une adhésion au Front National pour la Défense de la Transition (FNDT), mais aussi par l’achat de la carte de membre dont le prix varie en fonction du siège à pourvoir.

Selon le coordinateur des Fédérations de l’Intérieur de l’Ufdg, Cellou Baldé, “Ce sont des gens, au nom du FNDT, qui sillonnent les districts, les secteurs et les communes de l’intérieur du pays notamment du côté de Tougué avec des cartes de membre pour manipuler et intoxiquer l’opinion pour vendre leurs cartes sous prétexte que ces acheteurs seront nommés dans les futures délégations spéciales annoncées de façon illégale par le ministère de l’Administration du Territoire de la Décentralisation”.

Poursuivant, il déclare :  “il y a un certain Saliou Baïlo Doumbouya qui sillonne les coins et recoins de Tougué. Il est en train de faire la promotion du FNDT mais en même temps, il propose des cartes de 50.000 francs guinéens pour être conseiller de secteur. De 100.000 francs guinéens pour être conseiller de district et de 500.000 francs guinéens pour être président de district. Ce qui est extrêmement grave et dangereux. Des pratiques qui n’honorent pas mais, qui pourraient également conduire à une instabilité dans ces localités d’autant plus que le FNDT n’est ni moins ni plus qu’un mouvement de soutien. Ce n’est pas une structure de l’administration du territoire, ce n’est pas un service déconcentré de l’État. Donc vouloir fermer les yeux sur ces pratiques, c’est de cautionner l’illégalité, des affrontements dans ces zones. C’est ce que nous ne souhaitons pas ».

Par ailleurs, au-delà d’attirer l’attention des autorités de la transition et de l’opinion nationale sur ces pratiques du FNDT, Cellou Baldé estime qu’ »il est temps que les autorités de la transition interpellent ceux qui sont en train de gérer le FNDT qu’ils soient traduits devant les juridictions nationales pour qu’ils puissent s’expliquer.”

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