Le Ministère de la Défense Nationale, à travers sa Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée (DIRPA), a procédé ce vendredi 8 mars 2024 à l’ouverture d’une session de formation des journalistes issus des rangs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ils sont une trentaine d’Hommes de médias qui seront outillés par des formateurs venus de la Haute Autorité de la Communication (HAC) sur des thèmes : « traitement de l’information publique » et « l’écriture journalistique à l’ère du numérique.»
C’est la salle de l’amphithéâtre du Haut commandement de la gendarmerie qui a servi de cadre au coup d’envoi de cette formation de deux jours. L’ouverture officielle a été faite par le Directeur de Cabinet du Ministère de la Défense Nationale, Général de division David HABA. Il a exhorté les séminaristes au sérieux avant de déclarer officiellement ouverte la présente session.
«(…) Nous osons croire que la présente formation permettra à coup sûr à la DIRPA d’accroitre les capacités rédactionnelles de son personnel et de mieux cerner les contraintes de la révolution numérique qui a opéré de profondes mutations dans tous les secteurs de la vie, notamment dans l’univers médiatique. Nous fondons un grand espoir de sa poursuite pour explorer d’autres préoccupations majeures de l’information et de la communication au moment où notre pays est engagé dans une transition qui est en train de baliser le chemin pour une Guinée nouvelle et émergente », a-t-il dit. Avant d’exhorter les séminaristes « au sérieux afin de mieux cerner les thématiques. »
Toumany CAMARA, Directeur général de la DIRPA est revenu sur le contexte qui a motivé cette formation. Selon lui, la présente session est partie d’un constat amer. « Dans notre plan d’action de cette année, la formation occupe une place de choix (…). La presse guinéenne fait face à deux défis majeurs. Le premier défi consiste à un accompagnement responsable de la transition qui doit aboutir à une Guinée nouvelle, qui doit donner un élan d’émergence à la République. Dans cette action, la presse a un rôle à jouer. C’est l’une des motivations du choix de ces deux thèmes. La deuxième motivation concerne la révolution numérique qui a tout bouleversé. Aucun secteur de la vie n’échappe aux conséquences de la révolution numérique.
Mais particulièrement au niveau des médias, cette révolution a bouleversé les habitudes de la presse dans son ensemble. Comment résister à la tentation ? Comment faire face à la manipulation de l’information qui est d’actualité ? Et comment amener la presse à accompagner la transition pour une Guinée nouvelle ?
Voilà des motivations qui nous poussent à mettre ses hommes et femmes de la communication et de l’information à l’école de la HAC pour que nous soyons des modèles pour l’ensemble des acteurs de la presse nationale », a-t-il expliqué.
Enfin, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Boubacar Yacine DIALLO., s’est réjoui « de contribuer à la formation et au perfectionnement des chargés de communication et d’information au sein des forces de défense et de sécurité. Je considère cette formation comme une contribution de la HAC à l’endroit des Forces de défense et de sécurité. Je voudrais me réjouir au nom de notre Institution, la volonté affichée des Forces de Défense et de sécurité à faire connaître toute leurs activités publiques. Pendant donc deux jours, les Commissaires de la HAC vous aideront à mieux appréhender les principes qui concernent la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. J’espère que les formateurs trouveront les moyens pour vous aider à en faire la différence. Je vous recommande d’être assidus et d’être à l’écoute. »