Dans le cadre du renforcement opérationnel de leur capacité dans la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée, une vingtaine de journalistes ivoiriens et guinéens ont bouclé le vendredi 3 mars à Abidjan, en Côte d’Ivoire un atelier de formation de cinq jours.
Cofinancée par l’Union Européenne (UE) et la France et mise en œuvre par Expertise France, cette session de formation a permis aux participants d’être outillés sur la question de la traite des personnes, mais également leurs rôles dans la lutte contre ce phénomène qui serait la troisième ressource de revenue mondiale après la drogue et la vente des armes.
Pendant ces cinq journées de travail, plusieurs questions liées à la thématique ont été abordées par des spécialistes ivoiriens, guinéens et d’autres experts en la matière. L‘exploitation, le trafic, le travail forcé et domestique des enfants, étaient les sujets centraux qui ont été développés tout au long de ces travaux.
A la faveur de la clôture de cette formation, Marc Ahoussi, le Chargé de communication à Expertise France Côte d‘Ivoire, a tenu, au nom du Directeur de projets, à adresser ses remerciements aux autorités ivoiriennes et guinéennes. Sans oublier les organisateurs ainsi que les différents partenaires qui ont bien accepté la tenue de cet atelier à l‘intention des journalistes. Il a, en outre, invité les participants à alimenter régulièrement la plateforme d’échanges qui vient d’être créée.
En termes de recommandations, Monsieur Ahoussi a vivement exhorté les journalistes à élaborer une ligne éditoriale à partir de ce groupe de WhatsApp ensuite à établir un calendrier qui pourra permettre aux journalistes de savoir à quel moment il faut produire mais aussi créer une autre application comme Telegram tout en invitant des personnes susceptibles de prolonger les actions notamment les ONG et les organisations de la société civile…
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N‘Guessan Jean-Rolland, le Sous-Directeur chargé de la coordination et de la coopération au niveau de la lutte contre la traite des personnes, a, pour sa part, exprimé aux journalistes participants ses attentes
“… On attend de vous beaucoup d‘actions, notamment la visibilité. Désormais, vous êtes des ambassadeurs auprès de vos confrères et d‘autres citoyens. Je suis également satisfait de la création de ce réseau et je pense qu’il va s‘agrandir et qu’ensemble, nous allons relever le défi”, a-t-il affirmé en substance.
Par ailleurs, faut-il souligner, que la fin de cette formation a été sanctionnée non seulement par la mise en place officielle d’un réseau de journalistes ouest-africains contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée. Mais aussi par la remise des satisfécits aux participants.
De retour d’Abidjan, Sangbalamou Jean-Pierre pour Guinéenews
