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TPI de Mamou: un homme de 25 ans condamné pour viol sur « une sorcière » de 64 ans

En audience criminelle mercredi et jeudi 16 novembre, le tribunal de première instance de Mamou a jugé plusieurs auteurs présumés de viol. Parmi eux, Sadou Barry. Un jeune homme de 25 ans qui a été finalement condamné à 7 ans de réclusion criminelle pour viol sur une vieille de 64 ans.

Pour sa défense, Barry a accusé sa victime de sorcellerie. Il dit l’avoir vu en rêve. Après quoi, il s’est dirigé, dans la nuit, vers le domicile de la vieille pour s’attaquer à elle. Il défonça la porte pour l’étrangler et la bastonner avant d’abuser d’elle.

Dans son réquisitoire, le ministère public a relevé que l’accusé n’a aucun remords après son acte. « Où est la morale ? », s’est-il interrogé. Le procureur a signalé que l’accusé n’était pas à sa première forfaiture. Il a indiqué que Sadou Barry avait cassé le bras de sa copine le jour de la fête de Ramadan lorsqu’il voulait abuser d’elle. Il a donc requis sa condamnation à 10 ans de prison ferme et au paiement d’un franc symbolique.

Dans sa plaidoirie, la défense de Barry a soulevé le manque de preuve dans cette affaire et a demandé la relaxe de son client. Mais, en dépit du désistement de la partie civile, le président du tribunal a reconnu l’accusé coupable de viol et violences volontaires avant de le condamner à 7 ans de détention criminelle et au paiement d’un franc symbolique.

Dans un autre dossier, Amadou Sow, poursuivi pour viol sur mineure, a écopé de 5 ans d’emprisonnement ferme.

En revanche, le tribunal a renvoyé Mamadou Alpha Sow, 65 ans, des fins de la poursuite pour délit non constitué. Le vieil homme était poursuivi pour un viol présumé sur sa petite fille de 9 ans. Selon les informations, il a ligoté la fillette avant d’étaler de l’étaler sur son pagne et de commettre sa forfaiture. « A mon âge, je ne devrais pas être ici à la barre pour répondre à ces faits. La honte m’a fait dépérir. Ce sont des accusations fortuites », a-t-il nié les faits.

Le ministère public a estimé qu’il y avait des circonstances atténuantes dont l’accusé devrait bénéficier. Pour sa part, l’avocat de la défense a sollicité que le doute dans cette affaire bénéficie à son client.

Mamadou Djouma Bah, poursuivi pour agression sexuelle et pédophilie, a lui aussi été renvoyé des fins de la poursuite pour délit non constitué.

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