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TPI de Mamou : des auteurs de viols au profil terrifiant devant la barre

En audiences criminelles de ce mercredi 9 octobre 2024, le tribunal de première instance de Mamou a traité plusieurs dossiers inscrits au rôle. Parmi ces dossiers, des cas de viols qui impliquent des malades mentaux et un jeune contre une mère de famille.
Dans le premier dossier, c’est Mamadou Djouldé Barry, un jeune de 18 ans qui est poursuivi pour viol contre une dame d’une cinquantaine d’années. A l’ouverture du dossier la semaine dernière, l’accusé avait reconnu les faits sans ambages. Les débats se sont déroulés  à huit-clos à la demande de la partie civile. Pendant l’audience de ce mercredi, le mari de la victime a sollicité le remboursement des frais médicaux pour le traitement de son épouse.
Dans sa décision, Abdoulaye Morlaye Sylla, le président du tribunal a reconnu le jeune coupable des faits de viol, avant de le condamné à 4 ans de prison avec une période de sûreté de 2 ans. Il a été aussi condamné au paiement de 2 millions 600 mille francs guinéens à la partie civile pour tout préjudice subi.
Dans le second dossier, Abdoulaye Diallo dit Alkaly, la vingtaine, est poursuivi pour viol contre Djénabou Sow. Les deux se sont connus à Kindia et se sont transportés à Mamou. Un militaire les a surpris en plein ébat sexuel à l’air libre dans la ville de Mamou. Devant la barre, il a été révélé que les deux ne jouissent pas de leur faculté mentale.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministère public a sollicité, à cause de l’état de l’accusé, l’extension des poursuites.
Dans ses plaidoiries, la défense a indiqué que pénalement l’accusé est irresponsable. Il a plaidé pour l’admission de l’accusé dans un centre psychiatrique.
Dans sa décision, le président du tribunal a constaté l’état de démence de l’accusé et l’a renvoyé des fins de la poursuite, avant d’ordonner son admission dans un centre psychiatrique.
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