Après deux reports pour ne pas être prêt à être jugé, le procès de Piou Béavogui, un militaire au bataillon autonome de Mamou, s’est tenu finalement ce mardi 6 juillet au tribunal de Mamou. Il était poursuivi pour vol de moto au quartier Abattoir dans la commune urbaine de Mamou.
Après avoir avoué être l’auteur du vol lors de son interpellation, Piou Béavogui s’est rétracté à la barre en niant les faits. Il indique avoir reconnu les faits sous l’effet de la peur.
Les faits remontent au 2 juin dernier, dans le quartier Abattoir. Aux environs de 2h du matin, Amadou Béla Sow, la victime, informé du vol de sa moto, s’est lancé, lui et ses amis, sur la traque du voleur. Dans les recherches, ils rencontrèrent Piou Béavogui dans une tenue extarvaguante avec un couteau. Arrêté, il reconnaît avoir pris la moto et quelqu’un d’autre est venu prendre la moto par devers lui.
Lorsqu’il a été question pour la victime de fournir les preuves de son accusation à la barre, il indiqua que le prévenu à reconnu à deux reprises être l’auteur du vol. Cela suffit pour lui comme preuves.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministère public a déclaré « rien ne prouve que c’est Piou qui a soustrait la moto. Il n’y a aucun matériel qui le prouve. Je demande au président de renvoyer le prévenu aux fins de la poursuite« .
Dans le verdict, le président du tribunal a renvoyé le prévenu aux fins de la poursuite au bénéfice du doute. Pourtant, cette affaire avait défrayé la chronique dans la ville carrefour. Car, souvent les hommes en tenue sont accusés de plusieurs infractions qui finissent par être traitées à l’amiable dans les quartiers.