Ce mercredi 23 octobre 2024, Mohamed Kaba, la vingtaine résidant au quartier Dapomba, a été jugé et condamné à 3 ans de prison pour viol sur sa petite amie par le tribunal de première instance de Mafanco.
A la barre, Kaba est revenu sur les circonstances dans lesquelles les faits se seraient déroulés. « La jeune fille en question est ma petite amie. On sortait ensemble depuis trois ans sans jamais coucher ensemble. Sauf qu’un jour, en voulant être romantique, j’ai décidé de le faire avec elle au bord de la mer. Elle a refusé. C’est ainsi que je l’ai forcé à avoir des relations sexuelles avec moi », a-t-il expliqué.
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Le représentant du ministère public a estimé que l’acte a été prémédité par le prévenu. « Contre toute attente, le prévenu a amené la victime au bord de la mer tard la nuit. Innocentes et sans crainte parce qu’il s’agissait de son petit ami, elle est partie sans se douter qu’elle serait en danger. Sauf qu’elle a été battue et violée par son petit ami en qui elle avait pleinement confiance. Mais son bourreau ne s’est pas limité là, il a fallu qu’il appelle un autre ami à lui pour pouvoir humilier sa proie une seconde fois. Sauf que ce dernier a été prudent et a refusé d’assister à cette scène dramatique.
Notre société est touchée par sa dignité et son honneur. On ne va plus vers l’humanité, on va vers la barbarie. C’est pourquoi je plaide que le prévenu soit retenu dans les liens de la culpabilité en le condamnant à 10 ans de prison pour le crime de viol avec préméditation » a requis le procureur.
Dans ses plaidoiries, l’avocat de la défense a plaidé coupable et a demandé la clémence du tribunal pour une peine atténuante. Tenant compte des plaidoiries de l’avocat de la défense, le juge Traoré a décidé de retenir Mohamed Kaba dans les liens de la culpabilité en le condamnant à 3 ans de réclusion criminelle.
