A la barre, Mohamed Fofana est revenu sur les circonstances de sa rencontre avec la partie civile. Selon lui, deux semaine après leur rencontre, la fille lui a rendu visite. Il a fait des reproches à cette dernière qui n’a pas pris part à sa fête d’anniversaire. Pour pardonner à la fille, il lui a demandé de prouver son amour. C’est ainsi que cette dernière s’est déshabillée pour qu’ils aient un rapport sexuel. Mais, il déclare avoir arrêté quand celle-ci a affirmé avoir des douleurs.
Après ces explications, le représentant du ministère public a déclaré que le prevenu a fait du chantage émotionnel à la fille dans le but d’avoir des rapports sexuels avec elle. » À partir du moment où K.S dit être mineure âgée de 12 ans, le consentement n’a plus de valeur. Vous comprendrez que le prevenu majeur devrait savoir que la loi interdit de sortir avec une mineure sans parler de coucher avec elle. C’est immoral, c’est interdit par nos coutumes et mœurs. La demoiselle n’avait pas consenti, elle était contrainte parce que ce jeune homme lui a mis au défit en lui demandant de lui prouver son amour. Une petite fille amoureuse qui ignore se qui est bon pour elle acceptera naturellement. C’est pourquoi je requiers qu’il soit condamné à 10 ans de réclusion criminelle » a-t-il dit.
L’avocat de la défense a déclaré que la plaignante n’était en aucun cas une mineure. » Mon client ignorait que la plaignante était mineure. Aucune pièce ne le démontre. Seul le certificat médico-légal stipule que la fille est âgée de 18 ans. D’ailleurs pour prouver qu’il est un gentleman, mon client s’est rétracté quand cette dernière a manifester des douleurs lors de l’acte. Entre nous, en tant que homme nous sommes conscient qu’il est difficile presque impossible de se rétracter en plein rapport sexuel. C’est pourquoi je demande l’acquittement de mon client parce que la fille était consentante « , a plaidé l’avocat.