Le tribunal de première instance de Mafanco a acquitté ce mardi 12 décembre 2023 un homme de 36 ans accusé d’avoir exercé des attouchements sexuels sur une mineure de 7 ans courant l’année 2020.
Ousmane sylla, c’est son nom, célibataire et mécanicien de profession avait plaidé non coupable au cours des débats. Le tribunal vient de lui raison. Il va alors regagner son domicile après trois ans de prison.
» Je suis orphelin de père et de mère. C’est ma marâtre qui m’a envoyé en prison vu qu’elle voulait que je quitte la maison familiale. En fait, dans la maison familiale, tous les enfants ont accès à ma chambre. Un jours, alors que j’étais au travail, ils m’ont appelé au téléphone pour me dire de venir urgemment à la maison. Je suis venu, j’ai été surpris de voir des policiers et toute la famille qui m’attendaient. Ils ne m’ont posé qu’une seule. question ; celle de savoir si j’ai touché la petite J’ai dis non. Après cette réponse, ils m’ont tout de suite embarqué pour la prison » avait expliqué Sylla à la barre.
Les propos de la petite fille dans le procès verbal de la police contredisaient tout de même ceux de Sylla à la barre. Selon elle, le prevenu l’a appelée dans sa chambre. Arrivé là, il l’a pris sur ses genoux pour la doigter et cela à trois reprises.
L’avocat de la défense, lui, a qualifié l’affaire de tourbillon dans lequel il y a suffisamment de doutes. Il a alors demandé au tribunal de prendre en compte le réquisitoire du procureur. Ce qui lui a été accordé à travers cette sentence du tribunal.
À noter que la partie civile a finalement désisté.
Ousmane sylla, c’est son nom, célibataire et mécanicien de profession avait plaidé non coupable au cours des débats. Le tribunal vient de lui raison. Il va alors regagner son domicile après trois ans de prison.
» Je suis orphelin de père et de mère. C’est ma marâtre qui m’a envoyé en prison vu qu’elle voulait que je quitte la maison familiale. En fait, dans la maison familiale, tous les enfants ont accès à ma chambre. Un jours, alors que j’étais au travail, ils m’ont appelé au téléphone pour me dire de venir urgemment à la maison. Je suis venu, j’ai été surpris de voir des policiers et toute la famille qui m’attendaient. Ils ne m’ont posé qu’une seule. question ; celle de savoir si j’ai touché la petite J’ai dis non. Après cette réponse, ils m’ont tout de suite embarqué pour la prison » avait expliqué Sylla à la barre.
Les propos de la petite fille dans le procès verbal de la police contredisaient tout de même ceux de Sylla à la barre. Selon elle, le prevenu l’a appelée dans sa chambre. Arrivé là, il l’a pris sur ses genoux pour la doigter et cela à trois reprises.
Le procureur Kanfory Ibrahima Camara avait estimé que les faits étaient truffés de doutes et d’hésitations. » Du début jusqu’à la fin du témoignage de la mère de la victime, les propos étaient plein de négations, d’hésitations et de méfiances. Elle est allée jusqu’à demander pardon à l’accusé sous prétexte que c’est une affaire de famille « , a dit le procureur dans son réquisitoire. Et de conclure en disant : » nous ne sommes pas là pour pardonner, nous sommes là pour découvrir la vérité. Et face aux témoignages faits ici, on se retrouve dans un dilemme. C’est pourquoi je requière qu’il (l’accusé ) ne soit pas retenu dans les liens de la culpabilité et de le renvoyer pour crime non constitué à son égard« .
L’avocat de la défense, lui, a qualifié l’affaire de tourbillon dans lequel il y a suffisamment de doutes. Il a alors demandé au tribunal de prendre en compte le réquisitoire du procureur. Ce qui lui a été accordé à travers cette sentence du tribunal.
À noter que la partie civile a finalement désisté.