En 2019, l’affaire avait suscité de l’émoi à Conakry. Plus de trois ans après, un tribunal de Conakry a sanctionné l’uxoricide. Mory Nabé a écopé de 10 ans de prison pour avoir tué et caché le corps de sa femme Fatoumata Tounkara au domicile conjugal à Tanènè Mosquée, dans la commune de Matoto. Une décision qui n’est pas du goût de l’avocat de la partie civile qui estime que les 10 ans de prison ne sont pas à la hauteur du crime commis. Me Sidiki Bérété promet de faire appel de la décision du juge du tribunal de Mafanco.
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À la barre, l’accusé a plaidé coupable du meurtre de sa défunte conjointe. Mais, a-t-il précisé, ce n’était pas intentionnel. Selon lui, tout était parti du fait que sa femme avait commencé à rentrer tard de son travail. Dans la nuit du samedi 8 juin 2019, la défunte serait rentrée à 2 heures du matin. Et aux environs de 4 heures, son mari lui aurait demandé de passer à l’intimité conjugale. Chose qu’elle aurait refusé. Une dispute s’est alors engagée entre le couple. Des échanges verbaux, ils en sont venus aux mains. Nabé a soutenu que sa femme a été la première à lui administrer une gifle. Il a alors répliqué en lui donnant un coup de poing au cou. Et elle a rendu l’âme sur place. » Ce n’était pas dans l’intention de la tuer « , a-t-il dit. Lui qui dit n’avoir jamais pensé que son coup serait mortel
Le corps de sa madame Nabé avait été retrouvé en état de putréfaction dans l’appartement conjugal. À la barre, Mory a indiqué qu’il l’avait caché par peur. » J’étais dans la manique totale « , a-t-il expliqué avant de regretter avoir caché le corps de sa femme.
