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TPI de Macenta : Le préfet Cheick Diallo cité à comparaître après la « déportation » de Kpakpataki

Le préfet de Macenta, Mohamed Cheick Diallo devrait comparaître lundi 02 mars devant le tribunal de première instance de la localité pour répondre de « l’arrestation, la déportation et la détention » de l’activiste du FNDC (Front National pour la Défende de la Constitution) Robert Kaliva Guilavogui alias Junior Kpakpataki.

Dans la citation à comparaître dont une copie est parvenue à Guinéenews©, les avocats de Kpakpataki expliquent que le 15 février dernier, aux environs de 9 heures, six gendarmes à bord d’un pick-up, sans mandat, ni droit, ont débarqué brutalement dans un café-bar situé à la gare routière de Macenta pour contraindre leur client à les suivre…« C’est dans ces conditions que Monsieur Robert Kaliva Guilavogui alias Junior a été conduit devant Monsieur Mohamed Cheik Diallo, qui, séance tenante, a aussitôt ordonné son arrestation et sa déportation vers Faranah », expliquent les avocats.

Partant de ces faits, les avocats rappellent que « le fait pour une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 5 millions à 10 millions de francs guinéens… » (article 643 du Code pénal). Ils croient aussi que le préfet est tombé sous le coup de l’article 644 du même Code pénal, qui punit le fait pour une personne dépositaire de s’abstenir volontairement de mettre fin à une privation illégale de liberté dont il a eu connaissance.

Les avocats (Me Mohamed Traoré, Me Pépé Antoine Lamah et Me Salifou Béavogui) de Kpakpataki voudraient donc que le préfet soit condamné pour délit d’atteinte aux libertés individuelles.

A suivre…

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