Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah a requis ce mardi un an de prison dont huit mois assortis de sursis contre Jack Woumpak, l’artiste poursuivi pour « divulgation par le biais cybercriminel des propos constitutifs d’injures, d’expressions outrageantes, des termes de mépris ou invectives envers des personnes en raison de leur appartenance à un groupe social donné ».
Le procureur a également requis le paiement de 80 millions de franc guinéen contre le prévenu.
Mardi dernier, lors de la première audience, l’artiste avait reconnu avoir tenu des propos déplacés à l’endroit d’une communauté. Il avait tout de même demandé pardon en disant : « j‘ai agi en ignorant les textes, monsieur le président, je demande pardon à la communauté peul et au peuple de Guinée ». Bénéficiera-t-il de circonstances atténuantes en raison de ce pardon demandé ?
Nous y reviendrons.