Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah a requis mardi six mois de prison assortie de sursis contre trois personnes poursuivies pour « entrave à la liberté de manifester ». Mis sous mandat de dépôt lundi, ces trois personnes font partie d’un groupe de personnes dispersées dimanche lors d’un rassemblement de partisans du pouvoir à Coyah.
Alors que les partisans du pouvoir étaient favorables à une modification de la constitution et même à un troisième mandat, ces opposants ont apparu avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non à un troisième mandat ». Pour le représentant du ministère public, ces personnes ont entravé à la liberté de manifester.
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Par contre, l’avocat des trois prévenus a plaidé pour la relaxe pure et simple de ses clients pour délit non constitué. « Ils n’ont pas empêché qui que ce soit de manifester. Une des preuves c’est qu’ils n’ont pas empêché le rassemblement des partisans du pouvoir », a dit l’avocat.
Le tribunal de première instance de Coyah rendra sa décision dans cette affaire vendredi 5 avril 2019.
Tokpanan Doré