Suite aux rumeurs qui enflent la toile, ces dernières heures, faisant état d’une prétendue vente d’une partie du jardin 2 octobre à Kaloum, la Fondation Condé Djenè Kaba Pour la Promotion de la Santé Maternelle et Infantile (FCDK PROSMI), à travers son Directeur Exécutif, Kerfala Kaba, vient d’apporter un démenti formel. Il a été joint au téléphone ce vendredi 22 octobre par votre quotidien Guineenews. Selon lui, l’ancienne première dame, Hadja Djenè Kaba Condé n’a ni la possibilité ni le pouvoir de vendre un seul centimètre du jardin du 2 octobre.
« Les allégations qui font état de la vente d’une partie du jardin 2 octobre sont fausses. Mais, je comprends la réaction de nos concitoyens parce qu’ils ont vu des travaux qui sont en train de se faire sur le site. Leurs différentes réactions prouvent tout simplement leur intérêt pour le seul parc d’attraction de la République. Ce qui est tout à fait normal », a-t-il dit.
Avant de poursuivre : « quand nous avons pris la gestion du jardin du 02 octobre, nous nous sommes engagés à l’améliorer et à le rénover. C’est ce que nous avons finalement réussi en commençant cette rénovation. Il a été question de l’implantation au jardin 02 octobre d’un centre commercial.
Dans nos projets, il n’a jamais été question d’implantation d’un centre commercial parce que, pour en faire, il faut du béton alors que, Mme Djenè Condé est contre le béton.
Elle préfère les arbres, la nature parce que sa fondation œuvre dans le domaine de l’environnement. Ce qui m’amène à évoquer d’ailleurs, les allégations par rapport à la coupe des arbres.
En faisant notre parc, on a prévu d’implanter de nouveaux arbres où il n’y a pas mais au-delà du 02 octobre, on implante des arbres dans les zones minières qui sont en train de subir la désertification aujourd’hui.
Nous avons eu un engagement de don de 2 000 plantes d’arbres. Donc, à aucun moment, il n’a été question de déterrer les arbres où les abattre. Nous avons élagué des arbres, parce que pour la santé des arbres eux-mêmes, il faut les élaguer une fois par an, le plus souvent après l’hivernage.
Pour des raisons de sécurité, imaginez une branche qui tombe sur un toit ou sur une personne ou encore sur un bien.
Voilà les raisons qui ont effectivement amené nos partenaires à envisager l’élagage de certains arbres malades mais, il n’a jamais été question d’abattre un seul arbre dans l’espace aquatique que nous avions prévu de faire.
Les travaux sont en train de se faire sur l’espace qui servait à la célébration des mariages. C’est l’espace le plus vide, c’est pourquoi nous l’avons choisi.
Il s’agit d’éviter d’abattre les arbres pour faire des piscines. Ce que nos partenaires sont en train de faire est conforme au contenu de nos contrats.
Ce que nous faisons n’a rien à avoir avec ce qu’ils sont en train de nous reprocher sur le terrain. La durée du contrat est de 10 ans ».