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Tenue à Conakry de l’atelier de restitution et de formation dans le cadre du projet INDIGO 

Sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, ce jeudi 16 juin 2022, s’est tenu l’atelier de restitution et de formation dans le cadre du projet INDIGO (Internationalisation et développement des indicateurs pour une meilleure gouvernance de l’enseignement guinéen).

L’initiative est du ministère de l’Enseignement supérieur, à travers l’Autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ) à l’effet de restituer les travaux jusque-là effectués dans le cadre de la mise en place des projets d’établissements. Il s’agit là des plans stratégiques permettant à chaque établissement d’avoir une vision sur les cinq prochaines années.

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Work package 4 dudit projet intitulé : « Restitution et formation à l’échelle locale pour la communauté universitaire, en vue du renforcement de l’appropriation du projet ». Cela, conformément au chronogramme établi entre l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne  et les institutions d’enseignement supérieur guinéennes.

La session a été marquée par des tables-rondes axées sur de nombreuses thématiques, notamment l’employabilité et l’insertion socioprofessionnelle, le management de la qualité et l’impact sur le développement des établissements et la  gouvernance et l’autonomie.

Selon le Secrétaire exécutif de l’ANAQ, le projet est coordonné par l’Université Paris 1 Sorbonne coordonne ce projet. Et l’Autorité nationale d’assurance qualité,  en tant qu’agence, reste le référant qualité de ce projet.

« Nous sommes là, avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, pour écouter toutes les parties prenantes,  la Société civile, afin de partager au maximum ces projets d’établissements que les universités ont élaborés au cours des deux dernières années », a expliqué le Pr Kabinet Oularé.

Au sujet du projet d’établissement, l’orateur a fait comprendre que le premier standard de qualité d’évaluation des institutions d’enseignement supérieur guinéennes est que chaque  établissement doit être doté d’un projet d’établissement. Autant dire que la vision est la première étape pour un établissement d’enseignement supérieur de promouvoir la qualité en son sein.

« Le projet d’établissement est un document stratégique de planification avec une vision. C’est aussi un document cadre de planification afin de permettre aux établissements d’avoir plus de visibilité et de leurs actions sur la formation des étudiants dans le domaine de la recherche,  des services à la communauté et la vie estudiantine. Donc, disposer d’un projet d’établissement constitue la pièce maîtresse de tout développement dans une université », a évalué le Secrétaire exécutif de l’ANAQ.

Dr Annie Soriot est la directrice des relations internationales de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, par ailleurs, coordinatrice du projet INDIGO. Dans sa communication, elle a fait noter que ce projet permet de travailler avec les trois grandes universités de Conakry et huit autres institutions d’enseignement supérieur de l’intérieur du pays, mais aussi avec l’ambassade de France et l’Agence française de développement, entre autres.

« L’objectif de travailler avec des universités publiques et privées de la capitale,  des provinces et des partenaires professionnels, c’est d’améliorer la gouvernance des universités pour  conclure une meilleure employabilité  des  jeunes », a-t-elle apprécié.

Présidant la session, le   Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et  de l’Innovation a rappelé combien de fois il est important  de  vulgariser l’appropriation des thématiques du projet INDIGO tant par les différentes parties prenantes, les acteurs du sous-secteur  de l’enseignement supérieur que par le public en général.

Selon Dr Facinet Conté, l’objectif primordial de cet atelier vise à renforcer les compétences stratégiques des dirigeants (recteurs, directeurs généraux, des personnels académiques et des personnels administratifs  des universités et autorités publiques.

Aussi,   il vise à produire un impact sur le système d’enseignement supérieur guinéen et à promouvoir les réformes souhaitées à l’échelle du pays à travers un partage efficient de bonnes pratiques.

Co-financé par la Commission européenne, le projet INDIGO, initié en  janvier 2000, consiste à renforcer les capacités de l’enseignement supérieur guinéen, à travers un accompagnement et une transformation structurelle en matière de gouvernance et de démarche qualité.

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