Le mouvement syndical guinéen s’est donné en spectacle ce vendredi 27 octobre 2023 lors des négociations tripartites au ministère du Travail et de la Fonction Publique. Une véritable cacophonie a éclaté, où chacun s’est exprimé librement. Malgré l’intervention de certains secrétaires généraux des centrales syndicales par téléphone, la tension n’a cessé de monter.
En réalité, qu’est-ce qui s’est passé ?
Avant de lever la séance de jeudi, le patronat avait exigé que le mouvement syndical retire le mot « dilatoire » qu’il avait utilisé pour le décrire. Lors de la reprise des négociations ce vendredi, le président de la commission syndicale des négociations, Abdoulaye Barry, aurait catégoriquement refusé cette demande. Au fil des discussions, certains camarades syndicalistes se sont désolidarisés en déclarant dans la salle qu’ils préféraient le retrait du mot « dilatoire » pour éviter un blocage des négociations.
C’est l’avis de Kadiatou Bah et d’Aboubacar Soumah, tous deux membres du SLECG (…). Abdoulaye Barry a estimé qu’ils n’avaient pas le droit de décider au nom du mouvement syndical.
Il est important de souligner que le patronat a conditionné son retour à la table des négociations au retrait du mot « dilatoire » qu’il peine toujours à accepter.