A Mamou, avec la prolifération de l’usage des motos dans la circulation, les accidents sont devenus courants ces derniers temps. Le commissariat spécial de sécurité routière a déclenché une traquer contre les conducteurs de moto réfractaires et indisciplinés.
Ce lundi matin, les syndicats de taxi-moto, se sont levés contre cette décision de la police routière qu’ils qualifient d’’’abus d’autorités’’.
Au-delà de la traquer aux taxi-motards qui font la surcharge dans le transport, la police interdit désormais le téléphone au guidon et exige le port obligatoire du casque et des chaussures fermées.
Pendant que ces règles commencent à s’ancrer dans les habitudes chez les conducteurs des engins à deux roues, ce matin les policiers ont commencé a traqué ceux qui ne disposent pas de rétroviseurs. C’est cette action qui a provoqué la colère des taxi-motards qui arguent n’avoir pas été informés de l’entrée en vigueur de cette mesure.
« C’est trop quand les policiers interpellent quelqu’un, ils te conduisent à côté pour te réclamer 50000 voire 100000GNF. S’il tu ne paies pas, les policiers saisissent ta moto. Pour récupérer la moto, le propriétaire est obligé de débourser plus de 100000GNF. Aujourd’hui, ils demandent les rétroviseurs, une mesure qu’ils ont prise unilatéralement sans nous informer », a protesté un conducteur de taxi-moto.
Tout en renchérissant, un autre taxi-motard ajoute : » nous ne sommes pas les seuls dans la circulation mais, c’est nous les conducteurs de moto seulement qui sommes victimes des policiers. Les automobilistes font la surcharge et passent devant les policiers, ils ne sont pas inquiétés. Il y’a même des véhicules qui n’ont pas de rétroviseurs. Nous réclamons la libération de toutes les motos réquisitionnées. »
Tous les policiers sur les points de contrôle dans la ville de Mamou ont été sommés de quitter. Aux dernières nouvelles, les motos garées en fourrière ont été rendues aux propriétaires.