Le centre-ville de la préfecture de télimélé a connu un début de journée assez mouvementé ce jeudi à cause de la manifestation d’élèves, créant ainsi une paralysie totale des activités.
En effet, ce mouvement de protestation à cause du manque de professeurs a eu comme point de départ le lycée Leywedou qui a fini par contaminer les autres établissements de la place notamment le collège Kolly, celui de Sara, et le collège privé Alik.
Ce sont des élèves très surchauffés et décidés à en découvre qui ont arpenté les rues du centre-ville pour atterrir à la préfecture en scandant des propos hostiles au gouvernement et en réclamant les professeurs dans les salles de classes.
Accueillis par le maire de la commune et plusieurs cadres qui étaient à ses côtés, les manifestants n’ont pas tarder à jeter des pierres sur le bloc administratif de la préfecture, le bâtiment de l’habitat, celui abritant la mairie, la radio rurale, et la résidence du préfet.
Les nombreux conseils prodigués par quelques encadreurs et parents qui étaient sur les lieux sont apparemment tombés dans de sourdes oreilles puisque même le préfet en question n’a pas été épargné par une pluie de pierres qui venait de tout les horizons.
Des tirs de sommation ont été entendus, mais il n’en fallait pas plus pour irriter davantage la colère des élèves qui ont répliqué de plus belle. L’atmosphère a été pollué une bonne demi-heure avant que les esprits ne se calment.
A leur retour, ils se sont violemment attaqués aux bâtiments de la gendarmerie et de la police avant de regagner leurs domiciles.
Il faut préciser qu’il n’y a pas eu de blessés signalés pour le moment encore moins de pertes en vies humaines, seulement, les bâtiments ont payé les frais de cette euphorie populaire.
Par ailleurs, la non signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le syndicat a été très mal accueillie à Télimélé par le personnel enseignant qui espérait une sortie de crise dans le système éducatif qui peine à fonctionner convenablement depuis le mois d’octobre dernier.
A noter qu’en ce moment même, une réunion de crise se tient à la préfecture pour tirer les leçons de cette chaude journée.