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Sur le chantier de la RN1 : des ponts à faire ‘’sauter’’…l’adrénaline !  

Nous ne parlerons pas de défaut de construction, mais de délai mis pour finaliser une opération amorcée de longue date, en un mot, de suite à donner à la réalisation d’un ouvrage.

S’il y a un projet routier à l’heure actuelle, qui retient l’attention des populations et jouit de leur adhésion unanime, c’est bien celui de la RN1 (route nationale n°1).

On sait que jusque-là et sauf avis contraire des autorités compétentes, ce grand et important chantier ne présente que des qualités, que les citoyens apprécient pleinement. Les commentaires qui sont faits autour, l’attestent éloquemment. Ils sont à la limite du dithyrambique. Et c’est tant mieux ! Car, apprécier c’est aimer. Or, qui aime une route la protège et en même temps, l’utilise avec la prudence requise. Ce qui nous conduit à inviter les usagers à éviter l’excès de vitesse et tous les actes qui portent préjudice à cette route qu’ils jugent bien faite.

A ce jour, selon l’entreprise chinoise chargée des travaux, le taux d’exécution de l’ouvrage est de l’ordre de 80 %.  Ce qui explique que le chantier reste ouvert, de jour comme de nuit. L’observateur qui emprunte cette route ne manque pas d’être impressionné par la qualité des ouvrages réalisés, surtout les ponts. Ils sont nombreux et paraissent bien faits. Jusque-là, rien que du très positif à signaler. Mais, attardons-nous un peu là-dessus, pour relever un petit bémol, tout de même !

Les usagers sont tous confrontés à une situation, fort incommodante, voire à risque, au niveau des ponts.  Ce qui les amène à s’interroger : pourquoi, plus d’un an après que la nouvelle route a été ouverte à la circulation, la bande de roulement des nombreux ponts qu’on traverse, n’est pas encore revêtue ?

Cette question taraude l’esprit de chaque usager qui emprunte cette route, surtout celui-là qui a déjà été confronté à cette réalité. En effet, le dénivelé qu’il y a à chaque rentrée et sortie de pont qu’on aborde, indispose fortement les automobilistes et motocyclistes. En passant au- dessus, les conducteurs ont la nette impression de tomber de haut, dans un premier temps.  Cela, à cause de l’inégalité qu’il y a entre le niveau de la chaussée et la dalle du pont. Et aussitôt qu’ils l’ont franchi, c’est l’impression contraire qu’ils ressentent : leur véhicule bute assez violemment contre la chaussée dont le niveau est surélevé dès la sortie du pont.  Ainsi, plus la vitesse est grande, plus les deux chocs de descente et de montée, se succèdent rapidement et avec force.

Cela est toujours assez incommodant pour le conducteur. La tenue de route peut être compromise et entraîner un accident. Sans compter les dommages que subit le véhicule, surtout lorsqu’il roule à vive allure. Pour les motos, c’est la chute assurée avec souvent, des dégâts évidents sur la roue avant.

Ce que nous décrivons là peut paraître anodin, aux yeux de ceux qui n’ont jamais été confrontés à la même situation. Ils soutiennent qu’en pareil cas, c’est le niveau de prudence des usagers qu’il faut questionner.

Mais, nous sommes en rase campagne, sur une route nationale toute neuve. L’absence de signalisation routière fait que les usagers ne sont pas avertis à temps, de la présence des ponts sur la route. Pendant la journée, on les remarque à la couleur du béton. Ce qui n’est pas évident la nuit, surtout par mauvais temps !

Ajoutons à toutes ces considérations, une autre interrogation : n’y a-t-il pas un risque, si petit soit-il, de voir ces ponts subir à la longue, des dommages, quand des centaines de véhicules les franchissent chaque jour et à toute heure, en heurtant violemment la dalle, nue, non revêtue ? Comme c’est le cas, avec les poids lourds et autres semi-remorques aux PTAC et PTRA élevés ? Les chocs que ceux-ci produisent à l’entrée et à la sortie des ponts est assez violent pour éviter à l’ouvrage, de subir un dommage, si infime soit-il.

Aux profanes de se demander alors, si dans le moyen ou long terme, cela ne risque pas d’affecter la solidité du tablier. Avec tous les chocs et vibrations subis. Et de deux ! Les mêmes profanes ajoutent ensuite une autre interrogation, toute aussi ‘’naïve’’ que la première : pourquoi, après plus d’un an de constante utilisation, on ne finit pas, enfin, le travail sur ces tabliers de ponts, en les revêtant de béton ou de bitume, pour niveler la chaussée, une fois pour toutes ?

La question reste posée, à l’entreprise chargée de la construction ou, à défaut, à la mission de contrôle.

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