Cette artère, la plus ancienne du genre dans notre pays, est assez importante pour que sa situation nous indiffère. L’endroit que nous vous montrons là est suffisamment représentatif de l’état de dégradation des lieux, dont nous voulons parler ici. Comme on le voit, l’évidence est établie que la route est en passe de disparaître. Déjà, le caniveau n’est plus reconnaissable, ses dalles ont cédé sous l’effet, surtout, des eaux de ruissellement. Le phénomène s’accentuant, voilà que peu à peu, l’accotement est rongé par l’érosion que la pluie, le vent et le mouvement des véhicules accentuent. Si rien n’est fait, c’est la chaussée qui va, à son tour, être entamée. La crevasse que l’on distingue là, n’est plus loin de la chaussée, proprement dite. Si rien n’est fait à temps, il y a fort à craindre que l’excavation facilement observable, se poursuive chaque année, jusqu’à atteindre la partie goudronnée et même, plus loin encore. Alors, adieu autoroute ! Quelle idée ? Qui pour y croire ? Ce ne sont là que des élucubrations. Que cela arrive est tout simplement inattendu, invraisemblable et même impossible.
Cette artère est si chargée d’histoire que personne ne va le permettre. Les autorités, encore moins ! L’autoroute Fidel Castro Ruz a été baptisée du nom du leader Maximo, cubain. On lui a ajouté l’épithète de ‘’Route Infinie de l’Histoire’’. On peut bien dire qu’elle en a gardé le symbole. Pour le simple fait qu’elle est restée jusqu’à maintenant bien solide et toujours en bon état. En plus, elle est l’une des routes principales de la capitale. En tout cas, la route officielle qui relie l’aéroport international Ahmed Sékou Touré au centre-ville, dans la commune de Kaloum. C’est par elle que passent tous les hôtes de marque de la République. Elle est donc un réel symbole pour notre pays, l’un des premiers grands chantiers que notre pays ait ouverts, dès les premières années de notre indépendance. Souvenez-vous que nous avions déjà abordé cette question de dégradation de cette route. Cela n’avait entraîné aucune réaction, ou disons que rien n’avait été fait dans le sens de corriger le défaut qui était en train de prendre forme. Et c’est ce qui a évolué jusqu’à donner le résultat actuel.
Avec tous les efforts que les autorités de la transition mènent aujourd’hui dans le secteur des infrastructures, il faut espérer que le cas de l’autoroute retienne leur attention. C’est un véritable SOS que nous lançons en faveur de cette route. Pour réparer sans attendre, les défauts répertoriés. L‘endroit dégradé est situé, peu avant la passerelle de Avaria, en face de Sobragui, dans le sens Dixinn-Gare- Madina.