La tristesse est grande en ce moment dans le district de Guiraya, une localité située à 8 km de la sous-préfecture de Songoya, à Faranah où un incendie attisé par un vent fort a consumé hier samedi aux environs de 15 heures, plusieurs cases et leurs contenus. Il n’y a eu aucun blessé ni une perte en vie humaine mais des dégâts matériels importants ont été enregistrés.
En l’espace d’une heure, les flammes ont ravagé 44 cases, 132 sacs de riz padi, des sacs de manioc et de fonio ainsi que la totalité des habits avec un montant de trois millions de francs guinéens qui sont partis en fumée. L’incendie est survenu quand les habitants étaient au champ. Ceux qui étaient présents ont été incapables de vaincre les flammes par manque de moyens. Aujourd’hui, les sinistrés sont exposés à la belle étoile avec les yeux rivés sur leurs bâtiments en ruine.
À l’exception de quelques bâtiments en tôle, cet incendie a réduit toutes les cases du village en cendre. Les victimes ne savent à quel sein de vouer, la désolation est totale.
Le maire de la commune rurale de Songoya, Balla Sonkhon, explique les circonstances de l’incendie: « Ce samedi vers 15 hheures, pendant que j’étais a Songoyah centre, j’ai reçu un appel m’annonçant un incendie dans un de mes districts. Immédiatement, j’ai informé la croix rouge et on s’est rendu sur les lieux. À notre arrivée, c’était une désolation parce que tout le village était consumé a l’exception des bâtiments en tôle.
Selon les explications des victimes, le feu est d’origine inconnue. Tout a commencé par une tornade et brusquement ils ont constaté le feu sur le toit d’une case, le temps pour l’éteindre, une autre case aussi a pris feu. (…)
Je lance un SOS aux personnes de bonne volonté pour aider ma communauté qui est aujourd’hui à la belle étoile et qui n’a ni manget ni habits. »
Victime de l’incendie, le président de la jeunesse de Guiraya, sayon Condé a abordé dans le mens les circonstances de l’incendie.
Chaque année, la saison sèche est marquée par des séries d’incendies avec des dégâts matériels incalculables en Haute Guinée.
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