En marge de la 77ème Assemblée générale des Nations Unies dont les travaux se sont ouverts ce mardi 20 septembre à New York, aux Etats-Unis, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiendra le jeudi 22 septembre à 17 heures, heure de New York, une session extraordinaire délocalisée.
A l’ordre du jour de ce sommet exceptionnel, initié par le président Bissau-guinéen et président en exercice de l’organisation sous-régional, Umaro Sissoko Embalo, sont inscrits, entre autres, la question des 46 soldats ivoiriens interpellés à Bamako et l’évaluation de la transition en Guinée et au Mali. Deux pays où le processus semble marquer le pas depuis les militaires y ont pris le pouvoir. A l’exception du Burkina Faso que la CEDEAO qualifie de »bon élève » pour avoir appliqué à souhait sa feuille de route.
En plus, des dirigeants des Etats de la CEDEAO, prendront part à cette réunion, la ministre française de l’Europe, des Affaires Etrangères, Catherine Colonna et le médiateur de la crise guinéenne le Béninois Boni Yayi.
Toutefois, faut-il souligner que le président de la junte guinéenne a pris, à la veille de la tenue de cette réunion extraordinaire de la CEDEAO, un important décret instituant un cadre de dialogue inclusif. Comme l’avait longtemps exprimé une large partie de la classe politique guinéenne, en l’occurrence l’UFR, L’UFDG, le RPG Arc-en-ciel…
Ce pas de franchis par le colonel Doumbouya à l’aune de cette rencontre de New York, saura-t-il l’épargner l’épouvantail d’une sanction tant redoutée à Conakry ? Wait and see.