Les planteurs de palmiers à huile et hévéa de la Société guinéenne de palmes à huile ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Depuis un an, le paiement de leurs arriérés tarde à être concrétisé.
Pourtant, à l’arrivée de la nouvelle direction au mois d’août dernier, des protocoles d’accords ont été signés entre les planteurs et les responsables de la société.
Au cours de cette rencontre, les planteurs ont d’abord demandé le paiement effectif des 4 mois d’arriérés. Ensuite ‘’l’établissement d’un calendrier de paie, le respect du droit des planteurs, les réformes sur le disfonctionnement de la direction des plantations familiales (PF), mais aussi la réglementation du pont bascule pour la rentrée des produits dans l’usine”, a expliqué le président de l’union des planteurs Yonh Joël Mahomy à Guineenews.
A l’issue de cette rencontre, la Direction générale de la SOGUIPAH avait promis de respecter les engagements. Cependant, selon le président de l’union des planteurs, “c’est le contraire qui se produit sur le terrain’’. ‘’Le directeur général actuel de la soguipah avait promis, dès sa prise de fonction, de payer régulièrement les productions de chaque mois accompagné d’un mois d’arriéré, mais rien n’a changé’’, déplore Daniel Cé Kpola Gamy.
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Selon Zaoro François Monemou, un planteur de Bignamou, ‘’l’attitude de la nouvelle direction comme une trahison mais aussi d’une manipulation pure’’.
Toutes nos tentatives pour joindre la direction générale de la Soguipah sont restées vaines.