Face aux Conseillers nationaux de la transition ce lundi 27 mai, le Premier ministre Amadou Oury est revenu sur la réhabilitation du projet Simandou, s’exprimant lors de la déclaration de la politique générale du gouvernement.
Selon le Premier ministre, le projet Simandou est l’un des plus grands gisements de fer au monde. « Il prévoit une production pouvant atteindre 100 millions de tonnes de minerais de fer par an », a-t-il annoncé.
Poursuivant, il a indiqué que le projet Simandou comprend la construction d’un chemin de fer de près de 700 km et des installations portuaires.
« Le coût de construction de ces infrastructures est estimé entre 17 et 18,5 milliards de dollars américains, avec une augmentation considérable du PIB (Produit Intérieur Brut) », a-t-il dit.
Dans la même logique, il affirme que 11 000 emplois ont été créés à ce jour et que le projet pourrait générer jusqu’à 120 000 emplois.
« Il offrira également des opportunités de marché aux entreprises locales, car le gouvernement attache de l’importance au respect de la Loi portant contenu local dans le cadre de la mise en œuvre des projets, en particulier pour un projet d’une telle envergure. Face à cette transformation majeure de notre économie, le gouvernement a fait du développement du capital humain une priorité. Cela implique de renforcer les programmes de formation technique et professionnelle, d’aligner nos programmes éducatifs sur les besoins du marché du travail futur, et de développer des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des entreprises privées pour une intégration efficace de nos jeunes dans ce secteur clé », a-t-il expliqué.
Selon Bah Oury, ces efforts contribueront non seulement à la réussite du projet Simandou mais aussi à la prospérité durable de notre nation.
« Cette valeur ajoutée sera également un atout non négligeable pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage, à travers les aménagements hydro-agricoles, la poursuite de la mécanisation agricole, le développement des infrastructures rurales et l’amélioration des races animales », a-t-il fait savoir.